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  • J19 - DE SAINTE-EULALIE AU MONT GERBIER DE JONC 1551m

    Beau avec du vent, 17°, 65%, 4h, 16 km

    Réveil pas de bonne heure ce matin, petit déjeuner à 8h30 au Violettes à Ste-Eulalie. Merci à Lise pour son charmant accueil.

    J ai rencontré hier soir Olivier qui tient la page sur le mont Gerbier de jonc ,il vend notamment des couteaux sympas à Sainte-Eulalie, merci à toi!

     

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    Et hier soir aussi, discussion avec des Normands à table. Et oh! Surprise ils ne connaissent pas la "chèvre". Boisson de Haute-Savoie à base de jus de pommes, de sucre et d'alcool un peu fort. J'attends de vos nouvelles pour vous donner une recette buvable sans décoller de sa chaise. Ça vaut surement la potion dont certains irréductibles de votre région s'abreuvent avant d'aller combattre les romains...

     

    Ce n'est pas là que j'habite, il faut repartir vers le nord la source de la Loire n'attend que moi. Pas besoin de sortir la carte ce matin, c'est tout droit et je vois le sommet du Mont.

     

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    Après le violent orage d'hier soir, c'est encore avec le soleil que je marche ce matin. Je marche avec la Loire sur ma droite jusqu'au pont. À cinq kilomètres de sa source, je suis surpris car c'est une belle rivière de montagne et non pas un petit ruisseau.

    Après être passé sur sa rive gauche, un petit sentier me fait longer le vrai début de la Loire. Pour la petite histoire, plusieurs départs différents partent de la même nappe phréatique pour se rejoindre dans le premier kilomètre et au pont à deux kilomètres plus bas, le panneau indique bien La Loire.

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    Il fait beau, alors je vais gravir les derniers 140m très abruptes de ce fameux pain de sucre.

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    Plus je m'approche, plus c'est impressionnant car la pente est raide, très raide. On dirait un dé à coudre poser sur une table. Je monte le chemin raide où une une corde à été installée pour faciliter le passage, je suis en montagne.

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    Au sommet, la vue est superbe malgré la brume qui, au loin, masque les reliefs. Mais encore une fois quelle vue.

     

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    AMSED, le fanion est toujours avec moi.

     

     

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    Je tends l'oreille car une classe écoutent leurs profs, coursde géologie, moi aussi je tends l'oreille. C'est super intéressant. Zone volcanique ici, mais c'est vrai que tous ces monticules ressemblent à de vieux volcans.

     

     

     

     

    J'ai beaucoup de vent au sommet mais je prends le temps de m'imprégner de la vue. La descente se fait par un autre endroit mais c'est du même acabit que la montée. Je vais prendre un sentier pour faire une boucle, histoire de profiter du beau temps. Un café svp.

    Et me voilà, encore en gîte j'y prends goût, avec une vue....Bon et une route, oui....

    Jean-Yves

  • J18 - DE LALLIGIER À SAINTE-EULALIE

    Très couvert, quelques gouttes et deux rayons de soleil, 17°, 65%, 6h00, 28 km

    Aujourd'hui, si j'avais pris la route, le panneau indiquait 15 km, mais je suis un peu têtu, alors je suis le GR 7. Depuis hier j'ai laissé le 4 suivre sa route et je remonte le 7 en direction de la source de la Loire.

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    Merci au gîte-hôtel d'hier soir pour le petit geste envers l association à travers moi. Ce que j'ai bu a été offert, je vais finir par en profiter, hic.

    Je continue sur mon plateau, aux alentours de 1200m d'altitude et j'ai hâte d'arrive au sommet car je pressens une belle vue.

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    Effectivement cela s'ouvre sur un gigantesque plateau avec une vue lointaine. Je distingue juste au loin je sommet du Mont Gerbier de Jonc.

    En attendant ce matin, c'est pieds détrempés et odeur d humus après la pluie. Hier soir, un orage a frappé un camping, un jeune homme a été hospitalisé.

    Un café svp. Vanessa qui tient le café-supérette du Rieutord est chti...et j'en profite pour acheter des fruits. Je repars dans les grandes forêts à l'abri du vent et je traverse le plateau dans sa longueur.

    Toute cette verdure, ces fleurs, ces senteurs qui changent en permanence c'est reposant. Je fais des zig et des zag, ce matin. Le plateau est balayé par le vent et d'un seul coup, je rentre dans une sapinière, c'est Fort Boyard...


    Il y a des milliers de mouches, sans le bocal, je serre les dents pour éviter d'en avaler. C'est peut être bon à manger, des protéines, mais je suis obligéde souffler par le nez pour éviter qu'elles rentrent. Elles me tournent autour, se posent sur moi, arggg, vivement le vent.

    Je sors de la sapinière presque au sommet et le vent de travers les chasse en un dixième de seconde. J'aperçois des hirondelles avec le dessus blanc, je crois qu'il n'y en avait plus beaucoup. À chaque virage, elles m'envoient comme un éclat de miroir.


    Au détour, d'un vallon je le vois le Pain de Sucre, mais il va de nouveau disparaître de ma vue, caché par un mouvement de terrain. J'arrive bientôt et sur le pont il y a marquer " la Loire".

    C'est étonnant car quand on sait où elle arrive, il y a une chose bizarre pour moi. Je la remonte rive droite plein nord. Sur les vingt premiers kilomètres, elle coule plein sud, et c'est ensuite qu'elle tourne à droite pour rejoindre l'Atlantique.

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    J'ai oublié de vous parler de la rencontre avec Astrid et Philippe des chasseurs de doryphores. Avec un filet à papillon, en grosse toile, ils balayent les herbes pour attraper les petites bêtes, et hop pour la science....

    Il tombe quelques gouttes mais je suis à l'abri pour la nuit....

    Jean-Yves



  • J17 - DE LOUBARESSE À LALLIGIER

    Beau et déjà des nuages, 20°, 60%, 6h30, 35 km

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    Comment se fait-il que dans le gîte de Nadine, elle ait un bol chantant Tibétain ? En plus de son accueil chaleureux, elle chante Nadine.

    Elle a fait don pour Amsed-Génétique des boissons que j'ai consommées et de son CD, que je vous remettrai à Annonay.

    Le gîte de Loubaresse est juste à côté de l'église, vous pouvez pas le louper. Et j'ai comme l'impression que sa fille va faire l'acquisition d'un bol chantant...

     

     

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    Allez, je chausse les raquettes pour suivre le balisage aujourd'hui, je me demande pourquoi il faut les raquettes...je blague c'est pour l'hiver, point de neige ici.

     

     

     

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    Il y a une chose qui me fait rire, quand je fais pipi dans les rivières sur ma droite, je vais jusqu'en Méditerranée et quand je fais à gauche, je voyage jusqu'en Atlantique. Hé! les baigneurs, j'arrive...pffff

    Je suis sur la ligne de partage des eaux, j'ai déjà vu cette pancarte plusieurs fois depuis l'Aigoual. 

     

     

     

    Je traverse des vallons somptueux ce matin, à part la montée raide du départ, je suis sur cette fameuse ligne. Les fleurs de toutes les couleurs, de toutes les tailles, ont profité de cette chaleur pour fleurir toutes ensembles. Des pans entiers de collines en sont garnies, c'est vraiment joli.



    Parmi, je vois pleins d'orchidées, de marguerites, de pensées des Alpes, ....et des milliers d'autres. J'en profite pour renifler les odeurs de certaines en me penchant dessus car le genêt encore très fleuri arrive à prendre le dessus. J'ai l'impression de prendre des embruns de cette odeur particulière de genêt.

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    Je traverse une forêt où je pourrais croiser d'Artagnan ou un Lancelot lancé au triple galop.

     

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    Et, d'un seul coup au loin là-bas, j'en suis sûr c'est le Mont Gerbier de Jonc.

    Je ne l'ai jamais vu mais cela ne peut être que lui. On dirait un pain de sucre du Brésil, même forme, il a l'air si caractéristique, c'est là que commence : La Loire. Il est juste à une journée de marche.

     

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    En attendant, je traverse des petites rivières en équilibre sur des rochers. Cet endroit est très paisible et je navigue vers 1200m d'altitude. C'est agréable car du coup il ne fait pas trop chaud et les nuages servent de parasol.

    Bon allez, il est temps de faire ma lessive quotidienne pour la faire sécher avant que l'orage gronde, tous les soirs en ce moment. Demain, je fabrique un radeau et vogue vers St Nazaire...

    Jean-Yves

     

     

     

  • J16 - DE LA TOMBINE À LOUBARESSE, ça rime avec paresse...

    Beaucoup de ciel bleu et déjà des nuages, 19°, 5h, 20km

    Je me réveille naturellement vers 6h30, dans cet endroit paradisiaque et calme. Un café avalé avec Philippe le maître de la maison et il est temps de se mettre en route.

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    Le GR 4, toujours lui, me garde sur les crêtes et il essaie de concerner la courbe de niveau. C'est agréable de ne pas descendre au fond pour remonter en face. Je prends au début le chemin sur la ligne de crête ou la végétation est très rase.

    J'ai une vue lointaine car malgré la brume, j'aperçois le Mont Ventoux. L'odeur du foin ce matin me chatouille les narines, Félicie, aussi. Je me suis assis sur l'herbe, la rosée faisait des perles, Félicie, aussi.....pffffff

     

     

                                                                      Je quitte l'espace découvert pour rentrer dans la forêt, comme dans le Jura. De grands à trèsFullSizeRender.jpg-15.jpeg grands sapins, des feuillus et de temps en temps des clairières. Une est magnifique car il y a des narcisses de partout. Je sens leur parfum doux et subtil. J'en profite pour manger une ou deux poussées de sapin.

    Tous les ans, le sapin, quand il grandit, fait une pousse vert claire au bout de ses branches. Oui, oui, ça a le goût de sapin et pas d'autre chose.

     

    Aujourd'hui, je ne croiserai encore personne sur le chemin, seul le vent de temps en temps me parle aux oreilles.

    Tiens deux avions de la patrouille de France me survolent à basse altitude...Suivis à quelques minutes du reste en formation large...bizarre, ils me suivent, car à Arromanche,  l'année dernière ils étaient déjà là.
    Et maintenant un Rafale à l'entraînement, j'apprends que c'est une zone d'entraînement dans le coin.

     

         Dans mon hamac je suis au spectacle.

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    Je me suis arrêté à Loubaresse, un petit village au milieu de nulle part, mais ce" nul-part" est très joli. C'est une bien belle région l'Ardèche car je suis dans le Parc Régional des Monts d'Ardèche.

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    Un petit mot à ceux qui balisent le GR 4 depuis quelques jours, bravo, car à part deux trois endroits où il faut être vigilant, le sentier est vraiment beau et bien balisé.

    L'orage monte doucement encore un instant dans le hamac....



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    Rafale: avion de chasse, pour qui vous savez....

  • J15 - Du camping du village Malarce à la Bombine

     Beau avec nuages , 23• à 7h, 60%,6h,20km

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    Hier soir je décide en monde Flip Flop de suivre le GR 4 afin de tomber sur un gite. Sur la carte, j'ai vu qu'il y a une rivière pas loin, mais le GR en décide autrement. Je repasse en mode XA Pro  (chaussures prêtées par Salomon) car il me faut au moins cinq kilomètres pour rejoindre les rives du Chassezac.

    Je tombe sur un lieu de baignade, très fréquenté par ce vendredi soir. Après renseignement pris , j'ai encore cinq kilomètres à faire pour rejoindre le camping. J'évite la belle étoile car avec cette chaleur, il y a un orage tous les soirs. Merci Françoise pour cet accueil sur le pouce.

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     Son camping au bord de l'eau est très agréable " Les Gorges du Chassezac" et dans mon mobil-home, j'ai pu observer les éclairs une bonne partie de la nuit.

     

     

     

     

    Départ 7h ce matin déjà 23°, ça promet....

    D'ailleurs hier, 40°, c'est presque l'enfer, mes barres chocolatées ressemblent aux tableaux de Dali, tellement elles sont molles. Je remplis ma gourde avec de l'eau fraîche, quinze minutes chrono pour boire de l'eau chaude. Vous savez quand vous vous faites un thé, vous trempez  vos lèvres et c'est trop chaud. Vous revenez quand il est à la limite buvable, pas assez chaud pour être bon et encore tiède pour être bu. Mon appareil photo même dans sa housse est chaud comme si je l'avais laissé en plein soleil.

    Le bonhomme, je vous en parle pas, il boit sept à huit litres d'eau, il en évacue deux godets par jours. Même sans bouger sous l'arbre, je goutte, on dirait un saule pleureur. Allez, allez, avec tout ça, il fait beau et ça fait ressortir en ce moment l'odeur du jasmin qu'il y a partout ici. Je passe par des endroits où l'odeur est enivrante....

    Je récupère le GR 4,,et j'avoue c'est magnifique, les chemins sont travaillés par l'homme.

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    Nos anciens ont façonnés la montagne pour pourvoir ce déplacer. Les pentes sont escarpées, pas de souci, je monte un petit mur, j'empierre     entre le mur et l'amont, et voilà un chemin à plat.

     

     

     

     

     

     

    Il y a de tout petits hameaux disseminés dans toute la montagne et ils sont tous reliés entre eux. Jusqu'à ce qu'on m'explique je sais pas pourquoi, un à deux maisons, l'autre cinq, là-bas huit...Le nombre de maison correspond à la source qui alimente le hameau, c'est simple non. Pas beaucoup d'eau deux maisons, de plus ici plus de mille personnes vivaient dans les années 50. C'est pour cela que je vois pleins de murs sur les pentes. Ils pratiquaient la culture en cascade ou en étage. 

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    La végétation a repris le dessus sur toutes ces micro parcelles. Ils vivaient aussi de la châtaigne, miel, farine, et tous ces dérivés. Mais un souci actuellement pèse  sur les châtaigniers, ils sont malades et meurent à vitesse grand V, d'une espèce de gale.

     

     

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    J'arrive au petit village de Thines, ou son église est construite avec trois couleurs différentes de pierre et où le propriétaire du café, un café svp, prépare son lit sur la terrasse.

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    C'est pour regarder les étoiles me dit- il...il est 11h30, il prend de l'avance.

    Allez je repars, car depuis deux jours on me parle du gîte de La Bombine, le patron fait tout lui même. Du bœuf, a l'agneau, le porc, les poules, les légumes, il fait tout. De sur pattes, à dans l'assiette, c'est ici, que tout ce fait.

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    Je suis accueilli par Fati et Philippe en plein bal...dansant, pas grave après deux ou trois explications, je suis installé sur le bout du bar et l'agneau qui tourne dans la gigantesque cheminée viendra rejoindre mon assiette. J'ai pas l'habitude de faire des compliments gratuits mais la faites le détour, ça vaut un sac d'or.



    En plus il fait gîte, c'est au sud de St-Laurent-les-bains ou du Col de Meyrand.

     

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    Au dessus de moi pendant que j'écris, ça tonne, l'orage gronde....bonne soirée....