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  • J8 - DE CEILHES-ET-ROCOZELS À LA COUVERTOIRADE

    Grand ciel bleu, 11° le matin et 29°, 49% d'humidité, 6h35, 31km

    Merci aux propriétaires du camping du Bouloc de m'avoir offert le gîte au nom de l'association d'AMSED.

     

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    Et c'est après une bonne nuit, que je vais rejoindre Yvon, le pêcheur avec qui j'ai bu le café hier soir au bord du plan d'eau. Il a d'ailleurs pris de jolies carpes, et ce matin c'est aussi café et madeleine, merci à toi Yvon pour ce moment simple et charmant.

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    Je pars aujourd'hui sur la trace des Templiers, mais par les fonds de vallées, hier j'étais en haut. Je suis la rivière Orb, et avec le soleil qui se lève, la lumière est superbe.

    Il me faut faire un peu plus de 10km sur le goudron pour rejoindre le GR 71C et je vais progressivement rejoindre le plateau du Larzac et je tombe sur un champs de coquelicots, magnifique!

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     Je croise deux lièvres, et encore de jolies fleurs, dont des asters. J'adore ce violet et jaune, si je devais choisir une dizaine de fleurs, elle en ferait partie.

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    Je passe par Le Clapier et point de lapins, ni d'ailleurs d'homo-sapiens ! Je suis seul sur la route, tout la sainte journée, ça repose l'esprit. Je suis étonné car la végétation est encore bien verte. Au pied des chênes et des buis, l'herbe est encore bien verte

     

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    Le côté sud du plateau est beaucoup moins pelé que le côté de Millau. Je m'enfile dans des buissonnières, c'est un tunnel fait en taillant les buis de chaque côté du sentier. Le chien du berger à un bout, le berger à l'autre bout et voilà un troupeau à l'abri.

     

     

     

    Je continue et de plus en plus j'entends la fameuse autoroute du viaduc de Millau. D'un saut je passe par dessus, et je file sur la Couvertoirade, mais non il y a un pont qui l'enjambe.
    Tiens, essayez de prononcer Couvertoirade assez vite....qui se mélange les dents!!!


    Les Templiers se sont installés ici, il y a un petit moment et ils ont laissé un super village médiéval, à visiter si vous passez par là...


    Je rentre par la porte principale et fais le tour du bourg, et je rencontre Anne.  Tiens, un lien de parenté avec Titi le chéri de Valérie, la présidente d'AMSED, bizarre non...
    J'attends Julie la secrétaire de l'association pour faire une photo, elle ne vient pas seule, sa maman  Chantal est là aussi, ainsi que Mimi et Fred un couple d'ami.

    On fait une photo tous ensemble dans l'enceinte des remparts. Je suis du coup récupéré par tout le monde et je mange à la ferme ce soir, je suis l'invité de Chantal.


    Je vous envois juste la vue de ma caravane ....

     

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    Jean-Yves

     

  • J7 - DE FAGAIROLLES À CEILHES-ET-ROCOZELS

    Des nuages et du vent, et vers midi grand bleu, 15°, 68% d'humidité, 7h02, 32 km

    Tout d'abord un grand merci à Odile, responsable du gîte de Boissezon à Fagairolle qui malgré l'heure tardive a su me trouver un repas pantagruélique...Je n'ai pas pu tout manger, déjà parce que mon estomac se rétrécit mais aussi parce qu' Odile est très généreuse. Et c'est un don, pour Amsed, puisque qu'elle m'a offert le repas, merci il y a encore des gens bien...

    J'ouvre un œil ce matin, et vite je regarde par la fenêtre, hier soir il pleuvait. Le ciel est tout bleu, mais le temps de déjeuner et il se charge de nuages bien noirs. Heureusement, mon ennemi le vent est là ce matin avec force. Il les fait courir ce matin, et ils viennent s'écraser sur les sommets. Ce n'est que vers midi, qu'à force de transpirer, ils vont tous disparaître, sauf mon ennemi...

    Je continue mon fidèle GR 71 ancien modèle car le nouveau ne passe plus par là. Je suis sur une ligne de crête et heureusement car vu, ce que je vois, il vaux mieux que je reste en haut. Les sommets sont entre 700m et 1000m, et le fond des vallées entre 350m et 600m d'altitude.

    Comment vous décrire ce que je vois ? J'ai la chance de naviguer presque sur une courbe de niveau en suivant une chaîne montagneuse. Autour, ce ne sont que des mamelons ( terme montagnard pour désigner plein de monticules, un bitard, c'est quand il est tout seul...véridique les blondes ), il y en a des dizaines et des dizaines, de plus les pentes sont abruptes (voir la photo).

     

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    Je bénéficie d'une vue tellement lointaine qu'il me semble reconnaître le Mont Ventoux très très loin. Je suis effaré, de tous ces mamelons en si peu d'espace. Cela implique, que les lignes droites ici doivent faire au plus 50m.


    Je dégringole sur le petit village de Mélagues, en plein mariage, enfin c'est un mariage de la région, six personnes. Comment peut-on faire un village tout au fond d'un trou, avec des montagnes tout autour dont les pentes arrivent dans le village. Je leur ai demandé si ils avaient peur du soleil ici....lol.

    Je continue dans des espaces recouvert de genets, ça embaume de partout malgré le vent.

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    J'arrive sur le lac Réservoir d'Avène que je contourne par le nord. Je suis beaucoup trop haut pour faire un plongeon et le chemin me fait faire  des tours et des détours pour arriver enfin au bord de l'eau à Ceilhes.

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    Et ce soir, camping le Bouloc, avec une équipe charmante...

     

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    Jean Yves

     

  • J6 - DU LAC DE VÉSOLES À FAGAIROLLE

    Grand beau, 22°, 52% d'humidité, 6h20, 30km

    Ce matin, je plie la tente, alors que le soleil vient juste de l'éclairer. Le lac est toujours là, et la fraîcheur du matin me fait presser le mouvement. Une fois tout plié,  j'enfile mon short et mon tee-shirt encore mouillés d'hier, brrrr, ça séchera sur la bête.

    Je retrouve le GR 7, cent mètres plus loin et il va rester mon ami pendant un bon bout de temps avant de se transformer en 71.

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    Il me fait marcher en ligne de crête sur la Montagne de L'Espinouse. J'ai déjà vu cela quelque part, des digitales pourpres et des ancolies entourées de grands sapins et moi je marche sur le chemin au milieu. Le Jura, je me croirai dans le Jura, même végétation, même senteur sauf cette fleur jaune au parfum envoûtant, tant il y en a partout, c'est du Genet à Balais.

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    De temps en temps, j'aperçois les fonds des vallées qui bordent mon chemins et la vue est grandiose. Il y a quand un peu beaucoup d'hélices d'avions accrochées au sol qui tournent sans discontinuer. Dans tous les sens où je regarde, j'en aperçois et certaines fois, il y en a des champs entiers.


    C'est une traversée où il faut avoir de l'eau, pas une goutte, je trouverai sur le chemin, point de source, juste une équipe de ONCFS, Véronique, Thibaud et Maxime partis visiter les cages de capture de Mouflons. Ils surveillent l'état de santé des bêtes à cornes, j'y échappe...ouf.


    À part un mirage qui vient troubler le silence du lieu, je ne verrai dans la journée que l'équipe de ONCFS, pas beaucoup de randonneurs dans le Haut-Languedoc.

     

    Jean Yves


    Mirage, avion de l'armée de l'air , pour qui vous savez.....pfffff

     

     

  • DEDICACE DECITRE À CHAMBÉRY LE 26 JUIN 2015

    À peine la marche de l'espoir pour AMSED GÉNÉTIQUE terminée, je vous retrouverai avec plaisir à la librairie Decitre, à Chambéry pour vous y dédicacer mon livre : Le GR5 mais aussi pour vous raconter ma nouvelle aventure que je partage en ce moment avec vous !

    Je vous attends nombreux!

    Jean Yves

  • J5 - DE AIGNE AU LAC DU SAUT DE VÉSOLES

    Ce matin, Charlotte fait une apparition avant le départ, c'est la sœur de Clémentine.

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    Et ma foi, l'accent du sud, ben ça réchauffe l'intérieur. Bon c'est vrai, elle a appris à parler à Rochefort, à côté de La Rochelle... Une vraie sudiste....wouharff

    Pourquoi ai-je tracé un itinéraire qui coupe les vallées, je suis vraiment pas bien.

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    De plus avec ce temps clair quand tu es sur la ligne de crête, tu vois là ou tu vas descendre et surtout à la même hauteur que toi, là en face, là où tu dois aller. C'est parce que je voulais arriver à ce lac car pendant trois jours maintenant je vais suivre les crêtes. Pas si imbécile que ça, quoique.



    Je voulais rentrer dans le relief, c'est fait avec le Haut-Languedoc. Le vent est tombé, aie, mais du coup il fait chaud, jamais content le marcheur !

     

    Pour remonter sur le lac, c'est 740m de dénivelé et j'ai joué trois fois à saute-mouton aujourd'hui. Mais heureusement, le GR 77 que j'ai suivi est souvent a l'ombre. C'est le pays de la châtaigne, il y a des châtaigniers partout, j'ai eu peur de la crevaison car il y a plein d'ancienne bogues.



    Avant la dernière montée, j'ai profité du calme de la rivière du village de Prémian, il y avait des poissons, je les ai vus.
    Ce soir arrivé tard, 19h 30, montage de la tente, et tout nu dans le lac pour la toilette.

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    Je me suis servi de la pompe AWASE pour filtrer mon eau et me voilà parer pour la nuit...

     

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