Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

J18 - DE LALLIGIER À SAINTE-EULALIE

Très couvert, quelques gouttes et deux rayons de soleil, 17°, 65%, 6h00, 28 km

Aujourd'hui, si j'avais pris la route, le panneau indiquait 15 km, mais je suis un peu têtu, alors je suis le GR 7. Depuis hier j'ai laissé le 4 suivre sa route et je remonte le 7 en direction de la source de la Loire.

FullSizeRender-8.jpg

Merci au gîte-hôtel d'hier soir pour le petit geste envers l association à travers moi. Ce que j'ai bu a été offert, je vais finir par en profiter, hic.

Je continue sur mon plateau, aux alentours de 1200m d'altitude et j'ai hâte d'arrive au sommet car je pressens une belle vue.

FullSizeRender-9.jpg

Effectivement cela s'ouvre sur un gigantesque plateau avec une vue lointaine. Je distingue juste au loin je sommet du Mont Gerbier de Jonc.

En attendant ce matin, c'est pieds détrempés et odeur d humus après la pluie. Hier soir, un orage a frappé un camping, un jeune homme a été hospitalisé.

Un café svp. Vanessa qui tient le café-supérette du Rieutord est chti...et j'en profite pour acheter des fruits. Je repars dans les grandes forêts à l'abri du vent et je traverse le plateau dans sa longueur.

Toute cette verdure, ces fleurs, ces senteurs qui changent en permanence c'est reposant. Je fais des zig et des zag, ce matin. Le plateau est balayé par le vent et d'un seul coup, je rentre dans une sapinière, c'est Fort Boyard...


Il y a des milliers de mouches, sans le bocal, je serre les dents pour éviter d'en avaler. C'est peut être bon à manger, des protéines, mais je suis obligéde souffler par le nez pour éviter qu'elles rentrent. Elles me tournent autour, se posent sur moi, arggg, vivement le vent.

Je sors de la sapinière presque au sommet et le vent de travers les chasse en un dixième de seconde. J'aperçois des hirondelles avec le dessus blanc, je crois qu'il n'y en avait plus beaucoup. À chaque virage, elles m'envoient comme un éclat de miroir.


Au détour, d'un vallon je le vois le Pain de Sucre, mais il va de nouveau disparaître de ma vue, caché par un mouvement de terrain. J'arrive bientôt et sur le pont il y a marquer " la Loire".

C'est étonnant car quand on sait où elle arrive, il y a une chose bizarre pour moi. Je la remonte rive droite plein nord. Sur les vingt premiers kilomètres, elle coule plein sud, et c'est ensuite qu'elle tourne à droite pour rejoindre l'Atlantique.

FullSizeRender.jpg.jpeg


J'ai oublié de vous parler de la rencontre avec Astrid et Philippe des chasseurs de doryphores. Avec un filet à papillon, en grosse toile, ils balayent les herbes pour attraper les petites bêtes, et hop pour la science....

Il tombe quelques gouttes mais je suis à l'abri pour la nuit....

Jean-Yves



Commentaires

  • un grand merci a vous pour nous les malades je ne peux pas venir vous remercier a l arriver car je suis en Eure et loir et c est loin de vous mais je pense a se que vous faite pour nous tout les jours et vous avez un courage aussi gros que votre cœur

Les commentaires sont fermés.