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TÉNÉRIFE

  • TENERIFE : 5ème jour

    Ce matin, petit déjeuner sur le bord de mer, il est 8h50, je me lève; c'est raisonnable. J'enfile de quoi supporter la fraîcheur matinale et file directement  sur la digue, Argggg, c'est vrai, pas avant 10h.

    Je trouvais les rues bien vides, personne ville morte à 9h. Au centre ville, c'est ouvert, petit déjeuner à la française. Je vais préparer mon sac et me dirige vers le bus, ce matin je prends les transports locaux. Vous imaginez un bus de la ville, qui ferait, La Rochelle, Rochefort, Royan et qui reviendrait pas Saintes. Ou alors, Annecy, Chambéry, Alberville et tout cela pour 1€50. Parfois, je me demande si on habite sur la même planète. Je descends à "Los Christianos" encore mais cette fois je rentre à pied par un sentier qui longe le bord de mer, environ 12km.

    De l'arrêt du bus, je m'enfile à travers les rues qui descendent toutes vers l'océan. Je longe ces fameuses constructions en escalier où les balcons forment comme un damier. Combien sont ils au m2, assez sûrement pour nourrir la reine, mais il est vrai que j'en vois pas beaucoup travailler. Je m'enfuis rapidement de la promenade des anglais et je m'assoie sur l'avant dernier car le dernier, deux statues toutes ridés sont assises dessus. Je troque mes Flip flop contre mes baskets, tombe le pantalon, oh ça va, au profit d'un short technique sort les bâtons du sac et...j'ai eu peur, les statues ont bougées, pffff, c'est deux trois pattes en mode cellule photovoltaïque, ils rechargent les batteries de leur fauteuils. Ah oui la mode, c'est de faire la promenade en pilotant des fauteuils électriques et il est évident que l'on croise les vrais non valide en fauteuil, ou eux tournent leur roues pour faire du sport. Le monde commence à tourner à l'envers.


    Face à moi 12 km de sentier, de vrai sentier, et je commence par monter par une piste bordée d'un petit muret en pierre, de lave  bien sur. Je fais quelques zigzag et je m'élève rapidement au dessus de la baie. Arrêter de charrier, si je m'élève rapidement c'est que je marche vite, je retrouve mes sensations. Le chemin de la montée est évident même si quelques layons partent déci delà. Je prends pied sur le plateau car c'est une falaise qui domine l'océan à cet endroit. J'ai l'impression d'être au Mexique, la végétation est abondante mais ne dépasse pas 1,50m, comme je suis légèrement plus grand, je vois au dessus. Je ne parle pas d'odeurs car depuis ce matin, j'ai l'impression d'avoir le nez dans les urinoirs publics. Je ne sais pas si c'est dû à l'homo-sapiens ou à une décomposition végétale mais c'est l'odeur de l'ammoniaque qui prédomine quand je suis à l'abri du vent.


    Je disais donc, des cactus, des figuiers de barbarie dont les aiguilles pourraient servir pour coudre tellement elles sont pointues. Il y a aussi, plein d'autre végétaux de taille réduite. Quand au chemin sur le plateau, il vaut mieux savoir où on va, car tout les dix mètres, il y a de nouvelles directions. On dirait une toile d'araignée posée au sol dont tous les fils de soie seraient tracées sur le sol. J'ai le soleil avec moi donc je sais où je vais mais heureusement qu'il n'y a pas de brouillard à cette altitude. Je prendrais systématiquement le chemin de droite car je veux rejoindre l'océan après les falaises. Je marcherais une bonne heure avant de rejoindre "Plam-Mar", et de même je rejoins le bord de mer par une descente brusque et rapide. Heu que dire de cette cité balnéaire, des bâtiments empilés au bord de l'eau pour jeunes retraités...sans commentaire.
    Je poursuis après un léger casse-croûte, par le sentier qui, cette fois, est au bord de l'eau. Je suis la cote faite de lave et rien n'est lisse, juste le sentier lissé par les passages successifs des deux pattes. La lave a pris un grand coup de froid en plongeant dans l'eau, il en résulte des mouvements avec de grandes contraintes. J'arrive sur le "Faro de Rasca" , le phare le plus au sud de l'île. Partout l'eau est transparente, au plus près, elle est turquoise et de suite devient d'un bleu profond et presque noir. Un peu d'indice 50 sur le nez, les bras et les jambes car Polau il cogne. À midi au soleil, mon ombre correspond à mon chapeau et pile poil sous mes pieds, il est presque verticale.


    Voila, enfin j'approche de près ces espèces de serres à bananiers. Celle que je longe fait environ 800m sur 700m, entièrement couverte, c'est dingue. Pour rattraper le niveau de la côte, il y a d abord un enrochement, il fera de 2,50m à 5m. Ensuite, vient le filet du bord de la serre environ 4 m , oui c'est que des hauteurs. À l'intérieur, un réseau de poteau en fer soutenant un réseau de fil et câble qui permettent de soutenir des filets en nylon avec de petits trous. 48 hectares de recouvert, imaginer 48 terrains de rugby les uns à côté des autres recouverts par un filet... Je ne sais pas encore à quoi il sert, soit pour garder l'humidité, la chaleur, protéger du vent.... Et vue du ciel, il y en a partout de ces serres blanches.
    Je suis presque arrivé à "Las Galletas" et toujours pas d'odeur de fleurs, de parfum. La lave, je l ai mise sous mon nez, elle n'a pas d'odeur, alors à part les odeurs iodées de l'océan et celle que je rencontre quand je rentre en ville pas, beaucoup d'effluves. 4h de marche à bonne allure je devrais bien dormir sur ma planche ce soir...les ressorts de mon lit ont été remplacés par une planche lol et je vous rassure, j'ai déjà récupéré mon bronzage de fin d'été, avis aux amateurs...

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    Jean Yves

  • TÉNÉRIFE : 4ème jour

    Aujourd'hui mon amie a un entretien pour un boulot alors je me fais déposer sur la plage de "Los Christianos", j'ai pris un abonnement mais elle me réserve une surprise à son retour.

    Je pars en marchant sur le littoral, enfin sur la promenade,  et à 9h30, c'est l'heure du sport. Je croise des jaugeurs, des marcheurs, des flaneurs, des acheteurs. Oui, car la promenade a d'un côté l'océan et de l'autre, une multitude de boutiques diverses et variées. C'est le lot de toutes les côtes que l'on côtoie dans le monde, sauf que là, la balade fait environ huit km sur les dalles et presque 12 de plus par un sentier jusqu'à "Las Galleras", tiens ce village me dit encore rien....

    Je flâne et observe toute cette agitation, à part ceux qui s'installent sur la plage, tous les autres sont à la quête du Graal. Des abeilles qui vont de magasin en magasin sans trouver le nectar et sans nectar point de miel. Mon nez navigue sur les flots, ohé ohé matelot. Oups, mon nez navigue entre les odeurs d'ambre solaire, de friture et des relents d'ammoniac à certains coins de maison. 

    Point de poissons à la vente ici, un peu trop chic. J'en profite pour rentrer un peu dans les rues adjacentes et hop, Paris shopping. Paris est partout. Normalement, l'espagnol est parlé ici, mais dans ce coin-là, il vaut mieux dire DA pour oui. Le seul avantage est que le défilé de mode est en maillot de bain. Mais non, je blague, à cette heure-là, il faut plutôt faire partie du club des trois pattes... deux jambes et une canne. Les maillots, c'est pour plus tard, vers 12H. Tout est bon pour se faire voir et j'avoue que le chapeau que je porte fait un peu délabré mais merde, je suis à l'ombre dessous. Je m'arrête regarder l'entraînement de l'équipe russe en Beach Volley. Fabuleux, ce jeu oui, c'est l'équipe masculine.... Je vais profiter de la plage pour aller me baigner et observer une pintade, pardon, une naïade, faire sa gym au beau milieu de la plage. Da, Da, magnifique, mais c'est bizarre tout le monde rigole mais chut, elle n'a rien entendu...

    Allez, je retourne au point de rendez-vous pour la suite de la journée, c'est ma surprise...

    Je suis débarqué dans une pension de famille avec comme explication que, comme elle commence son stage demain, elle ne sait pas comment me gérer. Hier, je lui ai dit que je la trouvais speed et là le changement est plus que rapide. Donc, depuis 14H, me voilà à "Las Galletas" avec mon sac et mon pote : démerde-toi.

    Plus de voiture, beaucoup de frais supplémentaires, plein de regrets pour le Teide, et largué comme un pet sur une toile cirée. Je suis parti faire une reconnaissance pour les bus, taxis et savoir où je me situe. J'ai pris le temps de savourer un panaché juste au bord de l'eau. 
    Ce soir, petit resto local et coucher de soleil, demain sera un autre jour... ne lui en voulez pas, la dépression fait des ravages... mais j'ai beau me poser la question : aurais-je dans ma vie été capable de ça?

     

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  • TÉNÉRIFE : 3ème jour

    Voilà, voilà, je sors de la plage, y'a pas le feu au lac (expression suisse savoyarde) Il est normal après une journée bien remplie d'aller se baigner, non? Je sais, je sais, certains bossent...

    Aujourd'hui, je suis parti au nord de l'ile à "Puerto de la Cruz" en passant au pied du "Pico del Teide 3718m.

    Départ par la route et je commence par faire le plein, 35 litres d'essence, 36€, non, je ne me suis pas trompé et le litre du gasoil lui descend même à 0,95 €, je vais ramener quelques bidons.

    Je prends la direction "d'Arona", un joli petit village à flan de montagne, toujours dans cette végétation désertique, des cactus, des herbes rases et bien sûr de la lave partout. Beaucoup de murets ont été érigés pour, je pense, contrecarrer les pluies soudaines et violentes qui s'abattent ici.

    Toutes les maisons, ici, sont construites comme des escaliers tellement la pente est ardue. Et toujours des façades peintes avec des couleurs vives de toutes teintes.

    Je continue mon ascension vers "Vilaflor", un village à moins de 20 km de la côte mais déjà à 1466m d'altitude. Ce qui surprend ce sont les fleurs qu'il y a partout. Avec l'altitude, l'humidité refait son apparition, je vois aussi des vignes cultivées à l'ancienne, juste le cep en terre sans piquet ni fil de fer.

    À la sortie du village, "le Pino Gordo", ce n'est parce que c'est l'heure de l'apéro qu'il faut boire du pineau... c'est un pin, un arbre géant, 45m de haut, ça détonne dans le paysage, certes à Yosemite, il y en a partout mais ici les plus hauts sont de 15 mètres. Arbre superbe empreint de sérénité en touchant sa peau.

    À "Boca de Tauce", je passe déjà à 2000 m d'altitude et je prend pied dans le cratère du volcan qui doit faire environ 20km de long et 12 km de large, gigantesque. Les couleurs vont du rouge au noir avec des rayures blanches et quelques touches de vert. C'est chaotique, des pierres de lave se poussent les unes sur les autres pour prendre toute la place. Pas un centimètre carré de libre, il a du faire chaud ici et depuis tout ce temps, aucune végétation n'a repris place, c'est un désert de lave. Le cratère environ à 2000 m sur toute sa surface et de tous côtés, ses bords se redressent jusqu'au plus haut, le Pic de Teide (prononcez : té i de), sa pointe légèrement encore enneigée culmine à 3718m, c'est tout simplement bluffant. C'est la même différence entre Chamonix (1000m) et le Mont Blanc (4810m), sauf que là, c'est la mer en bas. J'ai eu la même impression lorsque j'ai skié à Narvik en Norvège, vous descendez sur les pistes avec la mer en fond de tableau...

    Je vais m'arrêter dans des dunes. Oui, on dirait des dunes de couleurs blanches, elles sont faites de pierre ponce et sous les pieds, j'ai l'impression de marcher sur des céréales, ça fait le même bruit. Dommage, l'ile ne produit pas de lait.

    Je finis par basculer sur le versant Nord de l'ile, beaucoup plus abrupte, mais la forêt de pin prend possession des lieux. Ce versant est beaucoup plus humide et je retrouve des mousses, des fougères et de l'herbe sur le bord des routes. Je retrouve toutes les constructions en étage, accrochées à la montagne et en bas " Puerto de la Cruz" m'attend.

    C'est une ville balnéaire et c'est génial, je fais partie des plus jeunes. La mer se fracasse sur une côte plus abrupte et les plages de sable noir sont beaucoup plus petites qu'au sud. Le port de pêche sert de plage aux baigneurs et le string, maillot de bain, est de rigueur...lol.

    Je visite l'intérieur de la ville qui ressemble à toutes les autres, peut-être les premiers buildings de grande hauteur que je vois. Je tombe sur la piscine d'eau de mer municipale, quatre ou cinq grands bassins, juste au dessus de l'océan avec palmiers, chaise longue, bar, massage.... oui et tout le reste... aie, aie, aie!

    Il est temps de rentrer car je vais tester la plage "Bahia del Duque" avec des vagues, hum. Je rentre par l'autoroute, c'est le plus rapide. L'eau est un peu fraiche, mais j'ai nagé un moment....

    Bonne nuit

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  • TÉNÉRIFE : 2ème JOUR

    Et voilà, encore une nuit passée à dormir comme un loir.

    Ce matin, je pars au nord de l'ile dans la ville de "San Cristobal de la Laguna", ville juste à côté de l'aéroport de "Los Rodeos". Et je vous assure, il n'est pas revenu Cristobal...

    Je récupère très vite l'autoroute qui fait presque tout le tour de l'ile. Après 50mn de route à 120, je suis presque à l'autre bout de l'ile.

    Vers Candelaria, la végétation devient de plus en plus haute et se colore de plus en plus vert. La grandeur change change aussi, au nord de "San Cristobal", j'aperçois des arbres d'une bonne hauteur, la forêt au nord devient tropicale. Les alizés frappent l'ile par le nord amenant beaucoup d'humidité. Ils buttent sur la chaîne de montagne et en redescendant vers le sud, chauds et secs. 
    La ville est très colorée, les façades des maisons utilisent toute la palette du peintre pour enchanter et émerveiller mes yeux. De très vieilles bâtisses cohabitent avec des réfections plus récentes et c'est, en se promenant, que je rentre dans le marché couvert. Les étalages possèdent tout ce que l'on peut manger. Peut être le mérou sur l'étalage du poissonnier surprend un peu.
    Je poursuis par une vieille église en ruine et m'arrête boire une bière : à,!à€ la bière, ça fâche, hein... c'est ma tournée, si vous voulez me rejoindre... wouarfff...

    Je vais manger vers 15h dans une cour intérieure d'un petit resto er merci à Julien pour tous les éclaircissements sur la vie de l'ile : un futur docteur en bio...

    La ville regorge de bizarreries pour un français, la flore beaucoup plus abondante que chez nous et l'allée des palmiers qui ressemble étrangement à celle en Guadeloupe. Dans une cour intérieure, le jasmin m'enivre un bon moment. Je poursuis par une rue où étrangement les noms des magasins me sont familiers, je pourrais me croire sur les Champs...

    Après une visite dans un magasin de montagne, retour sur "Guargacho", là où je dors. C'est vraiment plus au sud de l'ile. Je récupère mon maillot de bain et hop, direction "Los Christianos". Le sable est un plus sombre qu''à La Rochelle et la plage est assez grande. J'ai l'impression d'être à Venice Beach, tant il est plus important de se promener sur la promenade à la dernière mode que d'aller se baigner. J'avoue, l'eau est fraîche mais ça y est, j'ai nagé pour de bon.

    Au vu de ce qu'on m'avait dit la religion est très présente, pas d'inquiétude, j'ai l'impression d'être sur les plages françaises... Seins nus et maillot ultra short sont de mise.... lol, ici, c'est la mode du maillot entre le string et le ganga, argg, j'ai mis mes lunettes de vues sur le nez, comme cela tout est flou.... 

    Allez, mon taxi arrive et demain, je prend de l'altitude...

    Bonne nuit et sur la photo, c'est bien le Beach Volley qu'il faut regarder, non mais... c'est l'équipe russe quand même!

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  • TÉNÉRIFE : 1ER JOUR

    Et voilà, 3 000 km en, en, non pas 56 jours mais en 3h55 de vol très calme au dessus des nuages. Je vois l'aile gauche, le Pico del Teide, 3718m et je me pose à l'aéroport Reina Sofia dans le sud de l'île. J'arrive juste avec le coucher de soleil dont les rayons éclairent les roches rouges volcaniques du pays.

    Ce matin, réveil au chant des oiseaux sous la fenêtre et je sors regarder d'un peu plus près l'île de Ténérife.

    Vous prenez un grand saladier et après la vinaigrette, vous ajoutez :

    Le Puy de Dôme et ses volcans, la végétation de la Provence et de la Californie réunie, un brin de Las Vegas pour les constructions, l'océan et les côtes déchirées de la Bretagne et vous vous trouvez sur Ténérife.

    Visite de "Los Christianos et de Las Americas". Comment dire? On se croirait en Tunisie où les hôtels et les constructions ont poussé sans tenir compte de la vue d'ensemble... Oui, c'est là que les avions vomissent leurs passagers, mais bon, à voir en premier pour apprécier les beautés de l'île. Il est 14 H, il est temps de manger à l'espagnole.

    Direction un petit village perché à mi-hauteur, "ADEJE", poulet à l'ail, typique de ce petit village où, tiens, j'ai rencontré tout de même quelques gaulois. 

    Je remonte la côte vers l'Ouest car je veux aller voir "LOS GIGANTES". À gauche, l'océan se pare de bleu et de turquoise quand il frappe la côte. Au loin, je distingue dans la brume l'île "LA GOMERA". Sur la droite, le terrain se redresse en direction du sommet le plus haut, la végétation a encore quelques touches de vert qui disparaîtront bientôt avec le soleil qui se fera de plus en plus chaud. Des cactus pointent leurs doigts de partout et c'est le pays, euh, l'endroit de la banane. Mais une chose est impressionnante; les bananeraies sont toutes recouvertes de textile et cela donne l'impression d'avoir de gigantesques serres. De plus, les champs sont tous entourés d'un mur de moellon de deux mètres de haut. J'aurais bien aimé être le vendeur de murs ici, moi!

    Je descend à "La Playa de la Arena", j'ai dix mètres à faire sur le sable pour rejoindre l'eau mais le sable a une particularité.  Je sais que je vais souffrir. Ça y est, je suis dans l'eau, euh, j'avoue, je ne suis pas breton mais l'eau est fraîche. Au retour, je prends un gobelet pour récupérer du sable. Il est noir, brillant, il est fin avec des millions de reflets de diamant, il est beau mais alors pas chaud, il est bouillant.

    Je poursuis jusqu'aux impressionnantes falaises de plus de 300 mètres de haut de "LOS GIGANTES". Elles sont abruptes, trois cents mètres à la verticale de lave d'un rouge au noir avec quelques traces de blanc deçi-delà. Je sens le tourment de la roche, j'imagine le refroidissement brutal dans l'océan.

    Il est temps de repartir car le coucher de soleil m'attend sur la "Montana Roja", 171m. Je suis juste à côté de l'aéroport et je domine la baie de  "EI MELANO" et les champs de bananes couverts... 

    Allez, il est temps pour un petit rosé de Ténérife... buenas noches.....

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