J14 - DE BESSÈGUES À LES VANS
Grand beau, grand chaud, euh 35,3°, 25km, 5h
Allez encore un peu de route aujourd'hui, mais le calcaire commence à sortir de terre.
Je suis à la limite de la vallée du Rhône et des contreforts Cévenols, alors j'ai un peu de dénivelé. Je passe sur les hauteurs dans la végétation de type garrigue et lorsque je descends dans les trous, c'est plutôt de type pinède.
Et plus, j'avance vers Les Vans, plus la roche calcaire est présente.
Je croise des chênes dont les feuilles sont plus grande que ma main,
mais sous la végétation point de vent.
Heureusement, il y a de l'ombre et le chemin est tellement fréquenté que tous les dix mètres, je récupère une toile d'araignée et son occupante, Beurk...
Quelques fois le chemin émerge de cet environnement vert pour me laisser une vue plus lointaine et me dire c'est là-bas que tu vas. Oui je sais et cela m'arrange car je vais monter en altitude, il fera peut être un peu plus frais.
Je suis le GR 44 et après le village de Banne, j'empreinte une espèce de voie romaine. Elle est pavée pendant un moment et de chaque côté un mur de pierre sèche de 60cm de large.
En traversant une oliveraie, les murs passent à 1,40m d'épaisseur, il y en avait des pierres dans les champs...
Je peux enfin prendre les sentiers et sauter de pierres en pierres sans me soucier du traîneau. J'ai fait le point aussi et je n'ai plus besoin de courir pour arriver à l'heure à Annonay. Je vais prendre le temps de visiter, de flâner un peu.
J'arrive sur un promontoire qui domine le village des Vans avec une chaleur écrasante.
À la terrasse du restaurant je parle avec les motards Lyonnais, Nadège et Sylvain et des Belges de Bruxelles, Martine et Francis, bonne promenade à vous.
Le centre ville des Vans est très joli avec toutes ses pierres et des filatures de soie qui dépendaient de la culture des mûriers, disparue depuis bien longtemps.
Je suis à l'ombre pour laisser passer le coup de chaleur, puis ensuite je vais me mettre en route pour trouver mon bivouac....
Jean Yves