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DUNKERQUE-MONT SAINT MICHEL - Page 6

  • 9ème JOUR : DU CROTOY AU TRÉPORT

    7H48 de marche, 14°, 92% d'humidité, 42km, euh vous savez....

    Minuit-vingt, il se met à pleuvoir, je suis sous un abri en bois sans fenêtre alors il peut pleuvoir autant qu'il veut. Ça va durer une heure avant que le crachin prenne sa place. Quand vous regardez une flaque d'eau, la goutte de pluie percute la flaque et imprime sa marque par des ronds concentriques, c'est joli non? De plus, avec son poids, elle arrive presque à la verticale, c'est pour cela que l'on a inventé le parapluie.
    Quand vous regardez dans la même flaque d'eau, le crachin ne laisse aucune empreinte, lui. Mais, c'est bizarre car le niveau de la flaque monte quand même. C'est tellement léger que même sous le parapluie ton nez se mouille. C'est pour cela que l'on a inventé le ciré.
    Et, comme ici, il y a un peu de vent sous mon abri, mon nez se mouille. L'humidité s'installe pernicieusement partout. À quatre heure, je commence à avoir légèrement froid. Le matériel que j'ai pris est pour dix degrés de plus mais bon, j'en ai vu d'autres mais là, ça suffit.

    5h30, je lève le camp, j'en peux plus, MPP et un pied devant l'autre, ça rechauffe. La Baie de Somme, brumeuse, humide, et toute grise foncé. Dommage, car ce doit être somptueux.

     

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    Je file au Tréport car là, démarre le GR 21, c'est le suivant que je dois emprunter. Il commence juste par 360 marches pour monter sur la falaise, outch.

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    J'arrive au Tréport et j'assiste à l'entrée dans le port étroit d'un cargo avec deux remorqueurs à l'œuvre. Bravo! Ça passe juste mais ça passe. Je viens de quitter la Picardie pour la Normandie, crêpes et cidre au programme. Ne vous battez pas, la pluie, c'est la même, je vous rassure.


    J'ai froid et ce soir je n'ai pas le choix, j'ai bien attendu une petite heure de soleil pour tout faire sécher mais elle ne veut pas venir. Alors, encore hôtel, mais là, ça fait très mal à mon budget, je mangerai un peu moins c'est pas grave, il faut savoir faire des choix.

    Chez l'habitant, ça marche pas ici, beaucoup moins sympas qu'en Lorraine, les gens. Je croyais qu'après le film de Dany, les gens du Nord étaient sympathiques, copie à revoir, je suis un peu déçu.


    Le temps se lève sur le Tréport et je découvre une ville magnifique avec Mers (prononcer merce), entre deux falaises de craie, ce joli petit port est sublime. Avec un soleil couchant sur les façades des maisons et la falaise...hummmm, oui ça, c'est un rêve.

     

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    Jean Yves 

     



    Je vais vous dire une chose : il est rustique, le gaillard car moi il y a longtemps que j'aurais craqué. Mais n'allez pas croire qu'il le fait pour une raison quelconque. Il le fait pour visiter la France. Et quelque soit le temps, il avance. Je l'entends juste dire que les photos ne seront pas bonnes et c'est ce qui le fait rager le plus.

    La pluie, aussi, mais moi aussi, j'en ai marre de ne rien voir quand il pleut. Ils le savent, les Normands, qu'on est ici, pour leurs paysages...alors soufflez dans le même sens que les nuages disparaissent.

    Il n'a pas encore pu manger un repas sur un banc face à la plage ou directement sur la plage, le maillot de bain, pas encore mis une fois...pffff et là bien sur, les plages maintenant, ce sont des galets. Et quand vous lui demandez, où il dort, arrêtez de lui souhaiter bon courrage pour trouver un  abri, alors que vous êtes sur le pas de votre maison.

    Comment fais-tu , pour leur souhaiter bonne soirée et en plus avec le sourire...Maître Yoda tu es...zen, tu resteras.

  • NORD ET PAS-DE-CALAIS

    Je n'ai jamais franchi la ligne au dessus de Paris, à part une ou deux fois très rapidement. C'est pour cela que je suis là aujourd'hui. J'aime bien voir de mes propres yeux afin de me faire ma propre opinion.

    Je suis arrivé à Dunkerque, dans une gare sortant de l'ordinaire. Je descends du train, je suis à l'air libre, pas de toits, je regarde à gauche, je vois la mer. Si un jour, le conducteur s'endort, c'est dans l'eau direct.

    Il fait pas très beau et le vent qui me caresse les bras n'est pas très chaud et les nuages vont, j´en suis sûr, faire quelques caprices. Je rejoins, par un chemin de sable frais, l'endroit où le GR 120 franchit la frontière belge. Je ne peux pas penser à Papa qui adore les vraies frites.

    J'y suis, mais où, ne suis-je encore pas fou de me lancer jusqu'au Mont St Michel. Si sûrement un peu, mais ma folie est douce, juste à mettre un pied devant l'autre et essayer de savoir où je vais.

    Le reste n'est que plaisir, ouvrir les yeux et regarder ce que m'offre l'endroit où je suis. Écouter cette nature vivre, les animaux qui communiquent entre eux, les surprendre dans leur quotidien. Sentir, tout ce qui est capable de révéler à mes narines une senteur même éphémère. Quand je mélange tout cela, je ressens...je me fonds dans cette nature qui m'accueille les bras ouverts. Je hume et profite de tout cela.

    C'est ici que j'ai vu les plus grandes plages dans la distance mer-littoral, je comprends l'engouement pour le char à voile, l'espace est grandiose, empreint de liberté dû à l'immensité non palpable du regard. Les distances sont tellement grandes que mon œil, pourtant exercé, n'arrive pas à évaluer la distance.

    Je verrai aussi, pour la première fois, le soleil se lever dans la mer. Oui, sur l'île de Ré, je l'ai vu mais sur l'Atlantique. Je marcherai sur la plage et ma boussole affichera plein ouest, un peu déconcertant au début.

    On essayera de me faire éviter les zones industrielles. Ça fume, ça sent mauvais, c'est bruyant, mais c'est aussi ça la France. Et même, si ce n'est pas franchement beau, il est quelques fois où c'est impressionnant de technologie.


    La côte d'Opale et son Cap Gris Nez, là où la cote de la France oblique plein sud. J'ai eu, cette fois, de la chance d'être sous régime d'orage, car c'est là que sont les plus belles lumières : le gris des nuages marié au rayon du soleil, fait ressortir l'émeraude de l'eau. J'ai la sensation d'être en Polynésie tellement les couleurs ressemblent au photos des magazines. J'aimerais prendre mes huiles et en deux, trois coups de couteau, imposer sur ma toile cet enchevêtrement de couleurs sublimes et tellement bien rangées.

    J'ai eu un peu peur que le chemin sur la plage soit monotone, il n'en est rien, toutes les deux minutes, un changement s'opère. On ne sait jamais comment, ni par où il arrive, mais chaque moment est unique. Mes photos ne sont que des empreintes d'une fraction de seconde, alors je mitraille...d'ailleurs nombreuses sont les constructions en bord de plage, et forcément pour moi, une pensée à ce qui c'est passé ici.


    Il me faut terminer, par la Baie d'Authie, c'est une sensation d'être sur une île qui avance avec ses pas. Je passe de la plage immense à, d'un seul coup, de l'herbe verte et une végétation très rase mais abondante. Je ne sais plus si c'est l'eau salée qui domine ici. Le sol est spongieux et pleins de méandres subtilement posés à terre, ce qui rend mon itinéraire chaotique mais tellement vulnérable aux beautés de chaque virage. Je marcherai souvent dans des flaques d'eau car mon regard est accroché en permanence par ces tableaux en file indienne mis en évidence par cette nature.

    Je vais m'endormir en me demandant si, avec le soleil, tout aurait été sûrement plus chaud mais peut être pas beau....

  • 8ème JOUR : DE BERCK AU CROTOY

    6H38 de marche, 15°, 80% d'humidité, gris et beaucoup de vent


    Ce matin, j'attends mon ami Pierre qui vient me voir en vélo et je patiente dans le même refuge où j'ai passé presque tout mon après-midi. "Le Cornet d'Amour" une brasserie sur le bord de la plage, où Mathilde m'a offert un bracelet porte-chance. Il est encore des endroits où les gens sont fort agréables et serviables. C'est pas grand chose, mais ça réchauffe toujours l'intérieur.

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    Ce matin, je me fais la "Baie de l'Authie". C'est dommage,  le plafond est très bas et c'est vraiment tout gris partout...je n'y peux rien, c'est ainsi. La mer est haute et je marche au bord du sable sur des tourbières, c'est moi, sous le bâton et extrêmement glissant sous les pieds.


    Cela fait plusieurs jours que je guette toutes les bouteilles échouées sur le bord dans l'espoir d'en trouver une avec un message. Le message, il viendra mais d'un ballon juste avant d'arriver à "La Pointe de la Rochelle" un peu en dessous de Berck.

    Sur le sable un ballon de baudruche bouge sous les caresses du vent. Je vois de suite qu'un petit bout de papier est attaché au bout de la ficelle. Il y a marqué" École primaire 76190 FREVILLE France ", et il porte le numéro 9, tient c'est bizarre c'est mon chiffre préféré... Je glisse tout cela dans une enveloppe et retour à l'école.

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    La baie de L'Authie, c'est superbe. Il y a plein de tonnes et cette végétation toute verte qui jouxte la mer regorge de nombreux oiseaux. Canards, spatules, cygnes, courlis, avocets, cormorans ont pris possession des lieux. Je me répète, dommage pour le temps.

    La fin du GR 120 s'annonce car j'arrive bientôt au" Pas d'Authie". Le paysage des derniers kilomètres ressemble beaucoup à la Venise Verte (79). Je débouche sur la D 940, où les voitures et camions déboulent à allure vive. Le GR s'arrête là ! En face un petit château magnifique, même pas un panneau, rien...Ah! Le 120, peut être suis-je à l'ancienne arrivée ...

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    Maintenant, rejoindre le "Tréport" pour récupérer le GR 21. Mais je n'ai pas dû me réveiller au bon endroit , ça pousse ici les Lama...

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    Ce soir, je dors à "Le Crotoy" et demain je traverse la "Baie de Somme" sans nager promis.

    Jean-Yves


    Il fait froid et il n'aime vraiment pas, mais malgré ça, il a encore son short ce matin, mais en haut il est couvert. Je crois qu il regrette de ne pas avoir pris un bonnet. Brrrr


    Pierre lui a donné de la musique ce matin mais il la garde pour le soir car là, il aime bien entendre son environnement. Il connaît beaucoup d'oiseaux mais encore un, ce matin, est inconnu à ses yeux.

    Il fait froid alors la cadence est rapide.  Pas de temps à flâner et malgré une chute de son appareil photo, sans gravité, il n'a fait que quelques photos mais pas terrible. Il a ri à un moment, un grand rire. On marche sur la route et le bruit est bizarre mais pas inconnu. Très vite identifiable, une vache qui fait une bouse! Vous savez le bruit quand ça arrive à terre. Platch, platch, je suis sûr que vous voyez. Hé ben là, le même bruit mais en plus fort et en continu !!!  Et là, il rit, car ça dure...c'est juste une carrière de sable, ou après que le sable soit véhiculé par les tapis roulants, il tombe en un tas...je crois qu'il en rit encore pendant que j'écris...

    Pour demain j'ai ma bouée ...

  • 7ème JOUR : DE STE CÉCILE À BERCK

    5H00 de marche, 16°, 90% d'humidité, 21 kms


    Il pleut, il pleut, il pleut , ah! tiens, il pleut, il pleut et encore il pleut... Le pire, c'est que le soleil est juste là, derrière la couche de nuage peu épaisse, il me chauffe le visage, mais il pleut des toutes petites gouttes de pluie fine. Je suis en mode MPP depuis la moitié du parcours, c'est pas agréable du tout.

    Heureusement, le vent ne fait plus partie du tableau et je prends à plein nez l'iode. Ce matin, je n'ai même pas enfilé mes chaussures car départ direct par la plage. Aujourd'hui, 21 km pieds nus, dans le sable sur cette plage. Je n'ai, je crois, jamais vu de plage aussi large. La marée est basse, je suis à 400m de la dune, et la mer est à au moins 3 fois cette distance. Je n'ai jamais connu cela avant, c'est grandiose et à 7h, je suis seul au monde, oh! Wilson, je suis seul.

    Mon seul objectif est de trouver le sable dur car, même si la mer est tout au fond, mes pieds s'enfoncent de 5 à 10 cm et du coup j'avance beaucoup moins vite. Il me faut arriver à la Baie de la Canche avant que la marée, décider de remonter car je veux tenter une option.

    À marée très basse, on peut, paraît-il, traverser la Canche ( la rivière ) et rejoindre le Touquet directement. Je suis au milieu de 4 km de plage à ce moment , c'est un espace très vaste à mes yeux et voilà la rivière à mes pieds.

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    Pour un pêcheur à la mouche que je suis , j'étudie un peu comment elle coule, et c'est ici que je vais traverser. Je sonde avec les bâtons et de l'eau au genoux, elle m'arrive. Allez,  il faut y aller, car dès que je laisse le pied poser au fond, il reste sur la surface du sable une seconde et s'enfonce d'un seul coup de 10 à 20cm. Oula!  La pression monte d un coup.

    Je suis à la moitié du passage quand le niveau d'eau devrait descendre, mais à ma grande surprise, d'un seul coup, cela devient plus profond et mes pieds se dérobent encore plus vite. J'ai de l'eau au nombril, j'ai juste le temps d'attraper l'appareil photo et de le prendre dans la bouche et de continuer tout droit, sortir de là,  il faut.

    Et voilà, de l'autre côté, je suis, le sac de l'appareil est rempli d'eau, joli réflexe, j'ai eu, le reste, ça séchera...après la pluie.

    Allez, il me reste 15km de plage jusqu'à Berck...sous la pluie. Je croiserai deux stations balnéaires, je devine une route parallèle à la plage et de temps en temps, une route plonge à la mer. Deux trois bâtiments ont poussé et voilà la naissance de Stella Plage, Merlimont Plage...désert par ces temps-là. Je prendrai un bain de pieds de mousse au bord de la mer et Lysosome un bain tout court. Je suis à l'abri car il pleut sans discontinuer...

    Jean-Yves

     


    Ahhh! Réveil sous notre porche de bâtiment, et non pas dans une Porsche!  Il ne fait pas froid, normal, c'est tout gris, le ciel.

    Allez, ce matin, partis pour faire de la plage, c'est rageant car, depuis le début, pas moyen de s'arrêter pour profiter de la plage, faire un break d'une heure au soleil...pas encore pour aujourd'hui.

    Oula, je le vois venir avec son option d'aller tout droit, il a été demander des renseignements au maître-nageur sauveteur hier soir, ce n'est pas pour rien. Il a regardé longuement la carte et de toute façon, on y va juste pour voir... Tu parles, je suis dans la sacoche à droite, mes pieds ont touchés l'eau. J'ai bien aimé quand, de l'autre côté, il a dit: ça passe. C'est ce qu'on appelle un coup d'adrénaline oui...pffff.


    Il aime pas la pluie, il préfère le soleil, le froid, voir même très froid, mais l'eau qui tombe de là-haut, il n'aime vraiment pas, ça mouille. Hé! Dans la passe il m'a posé sur une bouée du chenal, la rouge, alors à tribord ou à bâbord quand je rentre, moi je sais, il me l'a dit.

     

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    J'ai fait une matinée Spa aussi!  Dans la mousse, je me suis roulé.

     

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    Il sait profiter de tout, il regarde tout et n'hésite pas faire un détour pour aller voir un truc qui l'interpelle dans le paysage, on se promène quoi, à une allure olympique mais on se promène.  C'est fou...

  • 6ème JOUR : DE AUDRESSELLES À SAINTE-CÉCILE

    8H14 de marche, 12° le matin, 55% d'humidité, 37,4 km, grand soleil mais pas chaud

    Hier soir accueilli, par Pierre Dutertre, un mec qui a roulé sa bosse, mais quelle soirée agréable.

    Des dizaines de centaines de CD dans son bureau tapissent ses murs. Sa passion : la musique et le tour de vélo journalier qu'il effectue dans sa région. Un moment simple comme je les aime , merci Pierre.


    Il n'est pas encore 7h quand je démarre et le soleil peine à remplir le ciel bleu de ce matin. Je commence par la plage de galets et finis sur d'énormes pierres pour prendre pied au pied du Fort Mahon d'Ambleteuse.Un petit tour dans les terres pour aller passer le pont qui enjambe la rivière et je poursuis ma route au bord des falaises. C'est dimanche, et il y a personne nulle part, c'est calme.

    Me voilà à Boulogne, en train de faire le tour du port, je m'arrête au marché pour ravitailler, c'est aussi l'heure du café svp...

    Je rentre dans les docks de transformation du poisson, je suis seul, mais vraiment tout seul. Ah non, j'oubliais, l'odeur. Si jusqu'à présent, je ne parle pas d'odeurs, c'est à cause du vent, il vient de la terre et sa force mélange tout. Alors à part quelques odeurs de fermes, je ne sens même pas l'iode de la mer.
    Mais là, l'odeur du poisson est hyper, super violente, ça ressemble à du poisson et cette odeur caractéristique dans un congélateur, je ne m'en séparerais que là-bas au bout , tout au bout.

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    Je viens de passer Boulogne par le bas car j'aperçois sur le haut des jolis toits de beaux monuments, une autre fois...Après quelques détours, je descends sur la plage, 11km jusqu'au Touquet, je vais prendre un char à voile...non juste pieds nus sur le sable dur.
    La plage est immense, à droite la mer à 200m, à gauche, la dune aussi à 200m, c'est bon d'être seul, le vide se fait ds la tête....

     

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    Jean-Yves

     


    On a pris une gamelle ce matin dans les docks, il essayait de trouver la prochaine marque en faisant un tour sur lui-même et crac, la cheville dans un nid de poule. Un juron énorme, mais chose bizarre, il est resté à l'intérieur de lui, mais il a tout fait vibrer dedans.

    Ensuite, il est fou, la première chose qu'il regarde c'est si rien n'est cassé sur son sac. Ensuite, il a fait trois respirations profondes et particulières, puis il a repris la marche comme si de rien n'était. Je l'ai entendu dire:  "ne boîte pas". Hé! L'association, c'est un droïde que vous m'avez refilé ? Le pire, c'est qu'il gère ça comme si on n'avait pas chu. Il est bizarre, moi je vous le dis, mais je l'aime bien.

    Il me promène et dès que l'on s'arrête, il me pose sur son sac, tout le monde me regarde mais chut.

     

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    Il me faudrait un coiffeur aussi car, à l'allure où il marche, ma houppette est constamment à la retourne, je vais la faire couper à raz...et demain, moto, broum, broum, enduro du Touquet..