JOUR J D'ARGELES-SUR-MER À CANET EN ROUSSILLON

Grand bleu, 50 de vent, euh les savoyards, ici 23°, 55 d'humidité, 3h30, 17km

Hier soir, invité à la table de Mauricette, la maman de mon hôte, que dire, un personnage la Mauricette, il y a intérêt à savoir ce que l'on dit et quand on le dit, moi j'adore. J'ai eu l'impression de retrouver ma grand mère paternel, Odette....partie il y a déjà un moment.
Mauricette, ne changez rien et continuez de mordre dans la vie de cette manière.
Quand vous m'avez parlé de Valérie ( présidente d'Amsed-Génétique), vous ne pensiez pas que j'allais vous la présenter à midi autour d'un repas. Très belle rencontre autour d'un steak à midi, et je crois qu'après mon départ, vous avez poursuivi en terrasse....

Valerie et Titi, à très bientôt.

À 14h15, je vous ai laissés, Valérie, Titi, Isabelle, Alex, Mauricette, Christine, Marjorie et Crapule le chat....sur la plage d'Argelès pour commencer cette marche pour vous. J'espère à travers mes récits et mes photos vous transportez ou quelques fois vos jambes ne vous porte plus.

Je marche le long de la mer, le mont Canigou et sur ma gauche derrière moi mais je ne le verrai pas car il est enrubanné de nuages qui ne veulent pas le quitter. Le vent, je l'ai de face et il m'assèche la bouche. Je traverse la réserve naturel du Mas Larrieu, puis je longe la croisette de St-Cyprien. Cela me rappelle la Manche avec le climat un peu plus doux. À droite la mer et la plage, à gauche les barres d immeubles qui se succèdent les une derrière les autres.
Je me retrouve sur la piste cyclable qui longe la route car j'ai encore la mer à droite mais à gauche j'ai l'étang de Canet. Il y a des maisonnettes en paille qui sont entre la chaumière du Nord et la maison en paille des trois petits Cochons, et non je suis pas le méchant Loup, j'ai pas assez de souffle.
Enfin, j'arrive à Canet et la digue ne fait que trois kilomètres pour arriver au port, en voiture cela paraît peu, à pied c'est environ 40mn de marche...
Aujourd'hui petite journée mais c'est agréable car mes jambes ont besoin d'y aller doucement.....Bivouac chez l'habitant ce soir, demain commence la véritable aventure.
Ah oui je ne vous avais pas dit, j'ai commencé ma marche à Tahiti, regardez bien la photo mais chut....tout le monde me croit, du côté de Perpignan, avé l'accent......

À demain, je serais encore là ......

Jean-Yves

J-1 : d'Aiguebelette à Passa

Déplacement à Perpignan en vu du départ de demain.

                                                             

Rien de très exaltant de prendre le train et de se laisser porter jusqu'à son point d'arrivée, si ce n'est la rapidité des TGV.

Je suis accueilli chez Christine ce soir avec ces deux filles, Marjorie, Romane et on va tous manger chez la maman de Christine, ou la grand-mère des deux filles, ou l'arrière grand-mère de ceux qui sont pas encore nés ou, non ma tante n'en a pas.......

Voilà donc le premier don que je reçois de cette charmante famille, il y a encore quelques jours on ne se connaissait point avec Christine qui est la sœur de mon sponsor en chocolat, Marie-Gabrielle.

Je suis fin prêt pour le départ demain à 14h de la plage des Pins Taxo à Argeles parking du casino, pas la peine de mettre un chapeau, il va y avoir du vent...
Il me manque juste les écussons d'Amsed mais je sais qu ils vont arriver, mais le principal c'est bien de marcher pour Amsed-Génétique...et là, je suis là ....

Rendez vous demain....

Jean-Yves

 

LES CALANQUES - DEUXIÈME JOUR

 

Et voilà une traversée des Calanques bouclée en deux jours.
Réveil ce matin avec les vagues de la mer qui viennent s'écraser sur la petite plage de la Calanque de Sormiou.
Après le petit déjeuner pris sur la terrasse, je décide d abandonner le traîneau car le GR est vraiment trop escarpé, et le traîneau n'est pas adapté. Du coup, je poursuis sac léger par une variante du GR, La Crête de Morgiou.
Ici, quand on marche, il n'y a que deux possibilités, soit tu montes, soit tu descends, le plat n'existe pas. C'est à coup de 300m de dénivelé que cela se joue, je ferai le compte à la fin de la journée.

Descente sur la Calanque de Morgiou, par un chemin sur une jolie petite vire, elle est accessible  par une route qui arrive droit de la prison des Baumettes. C'est pour cela qu'ici on y trouve des voitures....et de gros bateaux avec haut-parleur pour la visite des calanques par la mer. En arrivant sur la Calanque de Morgiou, une rencontre fortuite avec les gardeS du Parc national crée le 18 avril 2012.
Nous voilà au niveau zéro, allez reprise d'altitude par cents mètres avec une chaleur torride. Cap sur le Cap Sugiton et sa calanque merveilleuse, sauvage et son eau tellement transparente que j'aperçois le fond. Un des endroits qui s'avérera l'un des plus beaux. Aujourd'hui grand beau, sur le calcaire la chaleur réverbère, et dès que l'on quitte les sommets ou les cols, le vent si bénéfique disparaît pour faire monter la température à 29 degrés.

La poursuite de la traversée reprend sur le GR pour rejoindre le Col de la Candelle. De nombreux grimpeurs en font l'escalade, et le bruit des mousquetons nous parvient avec le vent marin. La vue, sur le col, est grandiose, avec vue sur les îles au larges.

La descente me fait rejoindre le sommet des falaises qui plongent directement dans la mer. C'est le Cap de Devenson, vertigineux, qui descend jusqu'à la mer de ses 250 m de haut.
De montées en descentes successives, on approche de la Calanque de Port Miou aux portes de Cassis. Mais au passage du Portalet d'en Vau, c'est un embouteillage qui nous attend tellement il y a de monde. C'est un passage étroit et abrupt, et depuis un petit moment, on croise énormément de promeneurs, la fin se rapproche. Au vu du monde à la plage de la Calanque de Port de Pin, il ne reste qu'un petit bout de chemin.

Il aura fallu environ 13 heures pour faire la traversée, et si le premier jour, le temps était maussade, le deuxième jour, le soleil et la vue étaient de la partie. Les calanques s'enchaînent les unes derrières les autres et si certaines sont très fréquentées, elles n'en sont pas moins belles.

La mer passe du turquoise au bleu outre-mer et effectivement avec les rayons de soleil, on pourrait voir du Lapis-lazuli. Le chemin est très escarpé, et je vous assure que certains sommets des Alpes ne comportent pas de passages aussi raides. Mais les yeux reviennent avec de somptueuses images et si tous les dix mètres on s'arrête faire une photo, il reste que les Calanques sont à voir au moins une fois, car c'est la montagne à la mer...

Ne pas oublier, que les Calanques font partie d'un Parc National est que certaines fois, il est interdit d'y pénétrer, il suffit juste d'aller voir sur le site : 

www.bouches-du-rhone.gouv.fr

Le départ du 24 mai approche, et la préparation continue....

À très bientôt...

 

 

 

 

Jean Yves

 

 

Mon équipement est prêt.....

La décoration se poursuit ....merci à Hassène Djimili de Djim Sport pour son geste rapide et efficace à la broderie...et s' il vous prend l'envie de décorer vos vêtements, allez le voir à Chambéry, 

 

LES CALANQUES

Fête du travail, ah je vous entends rire, mais oui je bosse. Je teste mon traîneau pour le 24 mai, afin de voir si toutes les modifications effectuées seront validées par mes soins.
Ce matin, nous avons quitté la Savoie sous l'arrosoir du jardinier, il est un peu fou d arroser avant les seins de glace... Mais, nous les seins on va se les réchauffer dans le sud. 
5 heure du mat, j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son....de l'autoradio....direction Marseiiiiiilleee...heu sans l'accent Marseille con... Direction, la traversée des calanques de Marseille à Cassis en deux jours en configuration lourde comme pour la marche.
Je sais pas qui est le C.. qui a accroché un nuage à l'arrière de ma voiture mais il en restait encore un peu en arrivant. Le soleil du sud se sera pas pour aujourd'hui, même eu quelques gouttes de pluie. J'ai le sud, les Calanques, du vent et la pluie, qui veut venir?
Départ au Mont Rose, les GR 51-GR 98 partent d'un petit parking avec tous pleins de panneaux. Dernière préparation faite et en avant sur le sentier qui prend 150m de suite, c'est pour l'échauffement, outch.

 

 

 

Point de vue photographique pas top, car la grisaille est omniprésente, mais que c'est bon d'entendre le ressac. La végétation, pour ceux qui connaissent pas, a perdu de la hauteur, les pins les plus hauts s'accrochent au calcaire comme ils peuvent, et les figuiers de barbarie et les cactus sont partout. L'odeur des genêts et de l'iode à travers celle des pins me pousse à respirer à grand coup de reniflette, que çha sent bon.

Une petite descente pour prendre pied sur la Calanque de Callelongue, à partir de ce moment-là, le chemin reste juste sur le bord de mer, elle est un peu fraîche, jusqu'à la Calanque des Queyrons. Ensuite, ça se Corse, mais non j'ai pas pris le bateau, ça monte jusqu'au col de Cortiou 244m. Mais je vous assure avec le traîneau le dénivelé compte triple. De plus, le calcaire fait des marches naturels très escarpées. Il a fallu que je porte le traîneau sur le dos plusieurs fois. La descente sur la Calanque de Sormiou et très agréable car le soleil pointe enfin son nez. Un café svp.
La rencontre avec des grimpeurs est très agréable et l'accueil à UCPA de Laurent, nous permet de dormir en dortoir car le camping sauvage ici, c'est simple 130€...
Demain, il fait beau car comme diraient les Normands, si il pleut pas, il fait beau.

Bonne nuit à tous....

Mais si mes seins ne sont pas saints, les saints eux sont forcément saints , même de glace....