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Le Marcheur Rêveur Holistique - Page 25

  • TÉNÉRIFE : 3ème jour

    Voilà, voilà, je sors de la plage, y'a pas le feu au lac (expression suisse savoyarde) Il est normal après une journée bien remplie d'aller se baigner, non? Je sais, je sais, certains bossent...

    Aujourd'hui, je suis parti au nord de l'ile à "Puerto de la Cruz" en passant au pied du "Pico del Teide 3718m.

    Départ par la route et je commence par faire le plein, 35 litres d'essence, 36€, non, je ne me suis pas trompé et le litre du gasoil lui descend même à 0,95 €, je vais ramener quelques bidons.

    Je prends la direction "d'Arona", un joli petit village à flan de montagne, toujours dans cette végétation désertique, des cactus, des herbes rases et bien sûr de la lave partout. Beaucoup de murets ont été érigés pour, je pense, contrecarrer les pluies soudaines et violentes qui s'abattent ici.

    Toutes les maisons, ici, sont construites comme des escaliers tellement la pente est ardue. Et toujours des façades peintes avec des couleurs vives de toutes teintes.

    Je continue mon ascension vers "Vilaflor", un village à moins de 20 km de la côte mais déjà à 1466m d'altitude. Ce qui surprend ce sont les fleurs qu'il y a partout. Avec l'altitude, l'humidité refait son apparition, je vois aussi des vignes cultivées à l'ancienne, juste le cep en terre sans piquet ni fil de fer.

    À la sortie du village, "le Pino Gordo", ce n'est parce que c'est l'heure de l'apéro qu'il faut boire du pineau... c'est un pin, un arbre géant, 45m de haut, ça détonne dans le paysage, certes à Yosemite, il y en a partout mais ici les plus hauts sont de 15 mètres. Arbre superbe empreint de sérénité en touchant sa peau.

    À "Boca de Tauce", je passe déjà à 2000 m d'altitude et je prend pied dans le cratère du volcan qui doit faire environ 20km de long et 12 km de large, gigantesque. Les couleurs vont du rouge au noir avec des rayures blanches et quelques touches de vert. C'est chaotique, des pierres de lave se poussent les unes sur les autres pour prendre toute la place. Pas un centimètre carré de libre, il a du faire chaud ici et depuis tout ce temps, aucune végétation n'a repris place, c'est un désert de lave. Le cratère environ à 2000 m sur toute sa surface et de tous côtés, ses bords se redressent jusqu'au plus haut, le Pic de Teide (prononcez : té i de), sa pointe légèrement encore enneigée culmine à 3718m, c'est tout simplement bluffant. C'est la même différence entre Chamonix (1000m) et le Mont Blanc (4810m), sauf que là, c'est la mer en bas. J'ai eu la même impression lorsque j'ai skié à Narvik en Norvège, vous descendez sur les pistes avec la mer en fond de tableau...

    Je vais m'arrêter dans des dunes. Oui, on dirait des dunes de couleurs blanches, elles sont faites de pierre ponce et sous les pieds, j'ai l'impression de marcher sur des céréales, ça fait le même bruit. Dommage, l'ile ne produit pas de lait.

    Je finis par basculer sur le versant Nord de l'ile, beaucoup plus abrupte, mais la forêt de pin prend possession des lieux. Ce versant est beaucoup plus humide et je retrouve des mousses, des fougères et de l'herbe sur le bord des routes. Je retrouve toutes les constructions en étage, accrochées à la montagne et en bas " Puerto de la Cruz" m'attend.

    C'est une ville balnéaire et c'est génial, je fais partie des plus jeunes. La mer se fracasse sur une côte plus abrupte et les plages de sable noir sont beaucoup plus petites qu'au sud. Le port de pêche sert de plage aux baigneurs et le string, maillot de bain, est de rigueur...lol.

    Je visite l'intérieur de la ville qui ressemble à toutes les autres, peut-être les premiers buildings de grande hauteur que je vois. Je tombe sur la piscine d'eau de mer municipale, quatre ou cinq grands bassins, juste au dessus de l'océan avec palmiers, chaise longue, bar, massage.... oui et tout le reste... aie, aie, aie!

    Il est temps de rentrer car je vais tester la plage "Bahia del Duque" avec des vagues, hum. Je rentre par l'autoroute, c'est le plus rapide. L'eau est un peu fraiche, mais j'ai nagé un moment....

    Bonne nuit

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  • TÉNÉRIFE : 2ème JOUR

    Et voilà, encore une nuit passée à dormir comme un loir.

    Ce matin, je pars au nord de l'ile dans la ville de "San Cristobal de la Laguna", ville juste à côté de l'aéroport de "Los Rodeos". Et je vous assure, il n'est pas revenu Cristobal...

    Je récupère très vite l'autoroute qui fait presque tout le tour de l'ile. Après 50mn de route à 120, je suis presque à l'autre bout de l'ile.

    Vers Candelaria, la végétation devient de plus en plus haute et se colore de plus en plus vert. La grandeur change change aussi, au nord de "San Cristobal", j'aperçois des arbres d'une bonne hauteur, la forêt au nord devient tropicale. Les alizés frappent l'ile par le nord amenant beaucoup d'humidité. Ils buttent sur la chaîne de montagne et en redescendant vers le sud, chauds et secs. 
    La ville est très colorée, les façades des maisons utilisent toute la palette du peintre pour enchanter et émerveiller mes yeux. De très vieilles bâtisses cohabitent avec des réfections plus récentes et c'est, en se promenant, que je rentre dans le marché couvert. Les étalages possèdent tout ce que l'on peut manger. Peut être le mérou sur l'étalage du poissonnier surprend un peu.
    Je poursuis par une vieille église en ruine et m'arrête boire une bière : à,!à€ la bière, ça fâche, hein... c'est ma tournée, si vous voulez me rejoindre... wouarfff...

    Je vais manger vers 15h dans une cour intérieure d'un petit resto er merci à Julien pour tous les éclaircissements sur la vie de l'ile : un futur docteur en bio...

    La ville regorge de bizarreries pour un français, la flore beaucoup plus abondante que chez nous et l'allée des palmiers qui ressemble étrangement à celle en Guadeloupe. Dans une cour intérieure, le jasmin m'enivre un bon moment. Je poursuis par une rue où étrangement les noms des magasins me sont familiers, je pourrais me croire sur les Champs...

    Après une visite dans un magasin de montagne, retour sur "Guargacho", là où je dors. C'est vraiment plus au sud de l'ile. Je récupère mon maillot de bain et hop, direction "Los Christianos". Le sable est un plus sombre qu''à La Rochelle et la plage est assez grande. J'ai l'impression d'être à Venice Beach, tant il est plus important de se promener sur la promenade à la dernière mode que d'aller se baigner. J'avoue, l'eau est fraîche mais ça y est, j'ai nagé pour de bon.

    Au vu de ce qu'on m'avait dit la religion est très présente, pas d'inquiétude, j'ai l'impression d'être sur les plages françaises... Seins nus et maillot ultra short sont de mise.... lol, ici, c'est la mode du maillot entre le string et le ganga, argg, j'ai mis mes lunettes de vues sur le nez, comme cela tout est flou.... 

    Allez, mon taxi arrive et demain, je prend de l'altitude...

    Bonne nuit et sur la photo, c'est bien le Beach Volley qu'il faut regarder, non mais... c'est l'équipe russe quand même!

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  • TÉNÉRIFE : 1ER JOUR

    Et voilà, 3 000 km en, en, non pas 56 jours mais en 3h55 de vol très calme au dessus des nuages. Je vois l'aile gauche, le Pico del Teide, 3718m et je me pose à l'aéroport Reina Sofia dans le sud de l'île. J'arrive juste avec le coucher de soleil dont les rayons éclairent les roches rouges volcaniques du pays.

    Ce matin, réveil au chant des oiseaux sous la fenêtre et je sors regarder d'un peu plus près l'île de Ténérife.

    Vous prenez un grand saladier et après la vinaigrette, vous ajoutez :

    Le Puy de Dôme et ses volcans, la végétation de la Provence et de la Californie réunie, un brin de Las Vegas pour les constructions, l'océan et les côtes déchirées de la Bretagne et vous vous trouvez sur Ténérife.

    Visite de "Los Christianos et de Las Americas". Comment dire? On se croirait en Tunisie où les hôtels et les constructions ont poussé sans tenir compte de la vue d'ensemble... Oui, c'est là que les avions vomissent leurs passagers, mais bon, à voir en premier pour apprécier les beautés de l'île. Il est 14 H, il est temps de manger à l'espagnole.

    Direction un petit village perché à mi-hauteur, "ADEJE", poulet à l'ail, typique de ce petit village où, tiens, j'ai rencontré tout de même quelques gaulois. 

    Je remonte la côte vers l'Ouest car je veux aller voir "LOS GIGANTES". À gauche, l'océan se pare de bleu et de turquoise quand il frappe la côte. Au loin, je distingue dans la brume l'île "LA GOMERA". Sur la droite, le terrain se redresse en direction du sommet le plus haut, la végétation a encore quelques touches de vert qui disparaîtront bientôt avec le soleil qui se fera de plus en plus chaud. Des cactus pointent leurs doigts de partout et c'est le pays, euh, l'endroit de la banane. Mais une chose est impressionnante; les bananeraies sont toutes recouvertes de textile et cela donne l'impression d'avoir de gigantesques serres. De plus, les champs sont tous entourés d'un mur de moellon de deux mètres de haut. J'aurais bien aimé être le vendeur de murs ici, moi!

    Je descend à "La Playa de la Arena", j'ai dix mètres à faire sur le sable pour rejoindre l'eau mais le sable a une particularité.  Je sais que je vais souffrir. Ça y est, je suis dans l'eau, euh, j'avoue, je ne suis pas breton mais l'eau est fraîche. Au retour, je prends un gobelet pour récupérer du sable. Il est noir, brillant, il est fin avec des millions de reflets de diamant, il est beau mais alors pas chaud, il est bouillant.

    Je poursuis jusqu'aux impressionnantes falaises de plus de 300 mètres de haut de "LOS GIGANTES". Elles sont abruptes, trois cents mètres à la verticale de lave d'un rouge au noir avec quelques traces de blanc deçi-delà. Je sens le tourment de la roche, j'imagine le refroidissement brutal dans l'océan.

    Il est temps de repartir car le coucher de soleil m'attend sur la "Montana Roja", 171m. Je suis juste à côté de l'aéroport et je domine la baie de  "EI MELANO" et les champs de bananes couverts... 

    Allez, il est temps pour un petit rosé de Ténérife... buenas noches.....

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  • TÉNÉRIFE : Le départ

    Bonjour à tous,

    Me revoilà reparti sur les routes de France ou plutôt dans les transports de France.

    Ce soir, je me baigne à Ténérife mais pour cela, ça débute par le TGV, 300 km/h, ça décoiffe!

    Ensuite, métro, boulot, dodo, heu non, métro pour moi, ensuite, bus jusqu'à Orly. Tout va très vite, pas le temps de bien regarder le paysage et que dire des odeurs.... gazole, sueurs, caoutchouc et à part l'accordéon dans le RER, pas beaucoup de joie sur les visages.

    Me voilà dans l'aérogare à patienter et deux James Bond Girls s'assoient à côté de moi à la table. Elles font une surprise à une troisième James Bond Girl qui, accompagnée de ses trois enfants, va apprendre qu'elle part en week-end à Rome à trois copines.... Dix minutes de rires, merci à Maryline, Anita AVEC UN SEUL N SVP et à Martine, l'élue de la surprise, n'oubliez pas de lancer quelques pièces dans la Fontana de Trevi

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    Martine au centre et sous son aile droite, Maryline

    Oui, oui, les trois grands, ce sont bien les enfants de celle qu'on à peine, oui je sais, on aurait pu la faire monter sur une valise... Bon week end à vous....

    Je suis assis à une terrasse, à l'intérieur d'Orly, je regarde en faisant le tour, je ne vois même pas l'extérieur!!! Mais par contre, la terre entière défile devant mes yeux. Je ferme les yeux, les ouvre deux secondes, le temps de capter deux, trois personnes et les referme aussitôt.

    Un homme noir et à côté une femme asiatique.... Je laisse mon imagination faire le reste. Je pars en Afrique noire, Gabon, Sénégal, il est peut-être français comme moi... mais là, je vois les pistes en altérités, les échoppes sur le bord de la route, les couleurs diverses des boubous, les paniers sur la tête des femmes, les mobylettes chargées comme des camions....

    La baie d'Halong me surprend et je vois cette femme sur le pont d'une jonque, cheveux ramenés en chignon. La douce moiteur me recouvre et ma peau transpire malgré ce vent ressenti par l'avant. Chaque île est différente et ce découpage ressemble à de la dentelle... J'ouvre un oeil, mon sac est toujours à mes pieds et mon portable à la ceinture... Je suis encore à Paris... Pfff

    Je m'attaque à un sandwich parisien, et putain, que le pain est cher à Paris ou alors, ça vient du jambon.... Avec le prix d'un sandwich ici, je me suis fait quatre panachés en Lorraine!

    Je viens de fermer les yeux, destination Bishkek, elle a les traits d'une descendante de Gengis Khan. Lors de mon passage au Kirghizistan, j'ai déjà vu ces traits mongols, qui donnent aux femmes et aux hommes de là-bas ce sourire si exceptionnel sur leurs visages. J'étais face à des montagnes de plus de 6 000 mètres avec leurs neiges éternelles. Ces rues à "l'URSS", grandes avenues à trois voies avec de gigantesques statues ou monuments.

    Allez, il est temps de mettre sa valise en soute et de se coller le nez au hublot et j'avoue que durant le voyage pour la Nouvelle Calédonie en 24 heures, j'ai dû en  passer 18 à regarder la terre, vue d'en haut!

    Je vous dis à demain et je me serais sûrement déjà baigné....

    Jean Yves

     

    PS : Anita avec un seul N a bien une écharpe bleue....

  • TÉNÉRIFE : ME VOILÀ

    Bonjour à tous,

     
    Ah voila le sac à dos est prêt et je m'apprête à prendre l'avion jeudi matin en direction de TENERIFE.
    J'y pars pour 9 jours et comme toujours je vous ferai partager mes photos et je vous écrirai régulièrement ce que j'y vois et ce que j'y ressens.
     
    Je vais en effet découvrir Ténérife et vais m'attaquer au TEIDE, le plus haut sommet d'Espagne, un volcan, soit 3 718m.
     
    Alors je compte sur vos visites pour découvrir tous les paysages qui vont s'ouvrir devant moi mais aussi pour vous!
     
    Jean-Yves