En direct de la séance de dédicace chez Decitre
J' y suis!
!
Avec
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J' y suis!
!
Avec
Je vais me faire un plaisir de vous rencontrer à la Librairie DECITRE d'Annecy , 19 rue Sommeiller à partir de 16H00 pour vous dédicacer le GR 5 mais aussi vous présenter De la Sardine à la Sardine, qui vous permettra de découvrir l'Ile de Ré sous un autre angle!
Voilà une semaine passée, avion de retour demain matin de très bonne heure.
L'île de Tenerife des Canaries, est une île superbe dont la température ne descend pas au dessous de 18° même l'hiver et c'est sûrement pour cela que beaucoup de nos anciens passent une retraite paisible et que les jeunes viennent profiter du soleil.
Le kilo de banane et à 0,49€ , l'essence à 1€, l'entrecôte à 11€50, et le demi à 0.80€, voilà pourquoi il est attirant de venir ici. De plus, si vous louez une voiture, il n'existe aucun parking payant, même en ville. Si vous êtes observateur, vous verrez à travers les pigeons des vols de perruche avec leur cris caractéristiques. Pas de serpent sur l'île, juste quelques araignées dans les bananeraies et à cette période pas de mouches.
J'ai fait une erreur vestimentaire, il me manque un vêtement léger à manches longues, car pour une peau d'hiver, le changement est brusque et à moins de s'enduire toutes les heures d'indice 50, il est probable que la peau rougisse quand même. Ma peau tannée par le soleil a eu un peu de mal aussi, alors pensez à la peau blanche d'un "Monchu" débarquant ici.
Une bizarrerie aussi, on peut passer du chaud, au légèrement chaud, au frais, au carrément frais en moins d'une heure. C'est dû au vent, au soleil qui ce cache derrière les nuages, cela donne l'impression des courants d'air, heu le frais c'est quand même du 19/20°...mais après un 25°, à vous de voir.
Ce qui est impressionnant en arrivant c'est de voir toutes ces immense serres ou la banane mais pas seulement profite pour pousser. Quand on remonte un peu dans le relief, les vignes poussent à l'ancienne si je puis dire. Le cep est seul sans piquet ni fil de fer, certains font presque deux mètres de long et les feuilles commençaient juste à sortir. La forêt ne se rencontre qu'à partie de la haute altitude et surtout, sur le versant nord, des pins canariens. Le nord est bien sûr plus humide que le sud ou je suis resté et la végétation est plus du type mexicain ou californien que tropical. Mais attention car au nord, c'est du type tropical.
Je reviendrai ici car le sommet du Teide m'a séduit et je regrette de ne pas être allée toucher son sommet. Mais cette fois je m'organiserai seul promis...
Malgré tout, j'ai passé un bon séjour fait quelques photos qui, cette fois, seront mises en ligne, j'ai vu de somptueux paysages souvent à base de lave. Ce cratère époustouflant de grandeur est à la fois grandiose et écrasant. Que de bruit et de tonnerre ont dû faire résonner et trembler cet endroit. J'adore cette géométrie de l'île où en 15 km, je passe de 0 à 2000m, en 50 km je passe du désert à la Guyane, en 130km je passe du nord au sud...
Je ne sais pas si l'eau devient vraiment chaude, car les fonds sont important, mais une fois dedans, on peut nager un bon moment. On peut même choisir la couleur du sable de sa plage, du sable du Sahara ( plage artificielle à Santa Cruz), à celui qui ressemble à chez nous teinté de noir au carrément noir...
Le bémol, c'est quand même ces constructions qui permettent de mettre un maximum de gens en un minimum de place pour un maximum de prix dans un minimum de surface. La côte est super touristique et je pense que dans les villages là-haut, la vie n'est pas la même...
Si vous avez des questions, n hésitez pas sur le blog je me ferais un plaisir de répondre sous forme de papier...
Je reviendrai promis....
Jean-Yves
PS : ce soir, ambiance dans les cafés : Athletico de Madrid/Barcelonne : foot, il y a des télés partout....
Ce matin, petit déjeuner sur le bord de mer, il est 8h50, je me lève; c'est raisonnable. J'enfile de quoi supporter la fraîcheur matinale et file directement sur la digue, Argggg, c'est vrai, pas avant 10h.
Je trouvais les rues bien vides, personne ville morte à 9h. Au centre ville, c'est ouvert, petit déjeuner à la française. Je vais préparer mon sac et me dirige vers le bus, ce matin je prends les transports locaux. Vous imaginez un bus de la ville, qui ferait, La Rochelle, Rochefort, Royan et qui reviendrait pas Saintes. Ou alors, Annecy, Chambéry, Alberville et tout cela pour 1€50. Parfois, je me demande si on habite sur la même planète. Je descends à "Los Christianos" encore mais cette fois je rentre à pied par un sentier qui longe le bord de mer, environ 12km.
De l'arrêt du bus, je m'enfile à travers les rues qui descendent toutes vers l'océan. Je longe ces fameuses constructions en escalier où les balcons forment comme un damier. Combien sont ils au m2, assez sûrement pour nourrir la reine, mais il est vrai que j'en vois pas beaucoup travailler. Je m'enfuis rapidement de la promenade des anglais et je m'assoie sur l'avant dernier car le dernier, deux statues toutes ridés sont assises dessus. Je troque mes Flip flop contre mes baskets, tombe le pantalon, oh ça va, au profit d'un short technique sort les bâtons du sac et...j'ai eu peur, les statues ont bougées, pffff, c'est deux trois pattes en mode cellule photovoltaïque, ils rechargent les batteries de leur fauteuils. Ah oui la mode, c'est de faire la promenade en pilotant des fauteuils électriques et il est évident que l'on croise les vrais non valide en fauteuil, ou eux tournent leur roues pour faire du sport. Le monde commence à tourner à l'envers.
Face à moi 12 km de sentier, de vrai sentier, et je commence par monter par une piste bordée d'un petit muret en pierre, de lave bien sur. Je fais quelques zigzag et je m'élève rapidement au dessus de la baie. Arrêter de charrier, si je m'élève rapidement c'est que je marche vite, je retrouve mes sensations. Le chemin de la montée est évident même si quelques layons partent déci delà. Je prends pied sur le plateau car c'est une falaise qui domine l'océan à cet endroit. J'ai l'impression d'être au Mexique, la végétation est abondante mais ne dépasse pas 1,50m, comme je suis légèrement plus grand, je vois au dessus. Je ne parle pas d'odeurs car depuis ce matin, j'ai l'impression d'avoir le nez dans les urinoirs publics. Je ne sais pas si c'est dû à l'homo-sapiens ou à une décomposition végétale mais c'est l'odeur de l'ammoniaque qui prédomine quand je suis à l'abri du vent.
Je disais donc, des cactus, des figuiers de barbarie dont les aiguilles pourraient servir pour coudre tellement elles sont pointues. Il y a aussi, plein d'autre végétaux de taille réduite. Quand au chemin sur le plateau, il vaut mieux savoir où on va, car tout les dix mètres, il y a de nouvelles directions. On dirait une toile d'araignée posée au sol dont tous les fils de soie seraient tracées sur le sol. J'ai le soleil avec moi donc je sais où je vais mais heureusement qu'il n'y a pas de brouillard à cette altitude. Je prendrais systématiquement le chemin de droite car je veux rejoindre l'océan après les falaises. Je marcherais une bonne heure avant de rejoindre "Plam-Mar", et de même je rejoins le bord de mer par une descente brusque et rapide. Heu que dire de cette cité balnéaire, des bâtiments empilés au bord de l'eau pour jeunes retraités...sans commentaire.
Je poursuis après un léger casse-croûte, par le sentier qui, cette fois, est au bord de l'eau. Je suis la cote faite de lave et rien n'est lisse, juste le sentier lissé par les passages successifs des deux pattes. La lave a pris un grand coup de froid en plongeant dans l'eau, il en résulte des mouvements avec de grandes contraintes. J'arrive sur le "Faro de Rasca" , le phare le plus au sud de l'île. Partout l'eau est transparente, au plus près, elle est turquoise et de suite devient d'un bleu profond et presque noir. Un peu d'indice 50 sur le nez, les bras et les jambes car Polau il cogne. À midi au soleil, mon ombre correspond à mon chapeau et pile poil sous mes pieds, il est presque verticale.
Voila, enfin j'approche de près ces espèces de serres à bananiers. Celle que je longe fait environ 800m sur 700m, entièrement couverte, c'est dingue. Pour rattraper le niveau de la côte, il y a d abord un enrochement, il fera de 2,50m à 5m. Ensuite, vient le filet du bord de la serre environ 4 m , oui c'est que des hauteurs. À l'intérieur, un réseau de poteau en fer soutenant un réseau de fil et câble qui permettent de soutenir des filets en nylon avec de petits trous. 48 hectares de recouvert, imaginer 48 terrains de rugby les uns à côté des autres recouverts par un filet... Je ne sais pas encore à quoi il sert, soit pour garder l'humidité, la chaleur, protéger du vent.... Et vue du ciel, il y en a partout de ces serres blanches.
Je suis presque arrivé à "Las Galletas" et toujours pas d'odeur de fleurs, de parfum. La lave, je l ai mise sous mon nez, elle n'a pas d'odeur, alors à part les odeurs iodées de l'océan et celle que je rencontre quand je rentre en ville pas, beaucoup d'effluves. 4h de marche à bonne allure je devrais bien dormir sur ma planche ce soir...les ressorts de mon lit ont été remplacés par une planche lol et je vous rassure, j'ai déjà récupéré mon bronzage de fin d'été, avis aux amateurs...
Jean Yves
Aujourd'hui mon amie a un entretien pour un boulot alors je me fais déposer sur la plage de "Los Christianos", j'ai pris un abonnement mais elle me réserve une surprise à son retour.
Je pars en marchant sur le littoral, enfin sur la promenade, et à 9h30, c'est l'heure du sport. Je croise des jaugeurs, des marcheurs, des flaneurs, des acheteurs. Oui, car la promenade a d'un côté l'océan et de l'autre, une multitude de boutiques diverses et variées. C'est le lot de toutes les côtes que l'on côtoie dans le monde, sauf que là, la balade fait environ huit km sur les dalles et presque 12 de plus par un sentier jusqu'à "Las Galleras", tiens ce village me dit encore rien....
Je flâne et observe toute cette agitation, à part ceux qui s'installent sur la plage, tous les autres sont à la quête du Graal. Des abeilles qui vont de magasin en magasin sans trouver le nectar et sans nectar point de miel. Mon nez navigue sur les flots, ohé ohé matelot. Oups, mon nez navigue entre les odeurs d'ambre solaire, de friture et des relents d'ammoniac à certains coins de maison.
Point de poissons à la vente ici, un peu trop chic. J'en profite pour rentrer un peu dans les rues adjacentes et hop, Paris shopping. Paris est partout. Normalement, l'espagnol est parlé ici, mais dans ce coin-là, il vaut mieux dire DA pour oui. Le seul avantage est que le défilé de mode est en maillot de bain. Mais non, je blague, à cette heure-là, il faut plutôt faire partie du club des trois pattes... deux jambes et une canne. Les maillots, c'est pour plus tard, vers 12H. Tout est bon pour se faire voir et j'avoue que le chapeau que je porte fait un peu délabré mais merde, je suis à l'ombre dessous. Je m'arrête regarder l'entraînement de l'équipe russe en Beach Volley. Fabuleux, ce jeu oui, c'est l'équipe masculine.... Je vais profiter de la plage pour aller me baigner et observer une pintade, pardon, une naïade, faire sa gym au beau milieu de la plage. Da, Da, magnifique, mais c'est bizarre tout le monde rigole mais chut, elle n'a rien entendu...
Allez, je retourne au point de rendez-vous pour la suite de la journée, c'est ma surprise...
Je suis débarqué dans une pension de famille avec comme explication que, comme elle commence son stage demain, elle ne sait pas comment me gérer. Hier, je lui ai dit que je la trouvais speed et là le changement est plus que rapide. Donc, depuis 14H, me voilà à "Las Galletas" avec mon sac et mon pote : démerde-toi.
Plus de voiture, beaucoup de frais supplémentaires, plein de regrets pour le Teide, et largué comme un pet sur une toile cirée. Je suis parti faire une reconnaissance pour les bus, taxis et savoir où je me situe. J'ai pris le temps de savourer un panaché juste au bord de l'eau.
Ce soir, petit resto local et coucher de soleil, demain sera un autre jour... ne lui en voulez pas, la dépression fait des ravages... mais j'ai beau me poser la question : aurais-je dans ma vie été capable de ça?