23ème JOUR : DE CHERBOURG AU CAP DE LA HAGUE
7H37 de marche, 19°, 48% d'humidité, 34km, grand beau
Je sors de ma nuit d'hôtel à 9h, oui j'en ai profité.
Je sors des faubourgs de Cherbourg et jusqu'à Urville-Nacqueville, je resterais dans le béton. Mais je me fais rattraper par Sylvie et Arlette, une deux, une deux, je me cale dans leur rythme mais elles sont obligées de ralentir un peu. On marche quand même à 6km/h, oula la forme, les jeunettes. On marche un moment ensemble, bon moment de détente, merci à vous deux...
Je récupère le fameux sentier douanier que dire...
Je me retrouve dans les Pyrénées avec la mer à côté. Je pourrai me croire à la montagne, cette côte découpée, où la transparence de l'eau me laisse apercevoir le fond, est splendide. Cet endroit fait partie des belles choses que j'ai vu en France.
Je monte, descends à flan de colline. Des petits torrents passent sous les ponts que je franchis, tout y est, de plus, je suis seul.
J'arrive au port Omonville, non ce n'est pas encore celui-là le plus petit port. Je poursuis et recommence à trouver des petits galets sous mes pieds, c'est presque mouvant et éprouvant pour les jambes. J'ai l'impression que Port Racine, le plus petit, est là-bas car les bus s'arrêtent tous. Effectivement, un tout petit port enclavé dans une baie tout aussi petite. Des dizaines de bouts sont tendus à travers le port pour maintenir les embarcations en place.
Je continue par ce sentier qui épouse la côte au plus près et découvre le bocage Normand sur la gauche. Pleins de champs sont entourés de murs de pierre que je franchis par un système d'escaliers à chaque fois. Sa tête commence à se laisser apercevoir au Phare du Cap.
Je termine par cette dune de galets sur plus de cinq mètres. Combien sont-ils, certes le vent ne les bouge pas beaucoup mais c'est aussi mou que le sable.
Entre le phare et la côté, une chose me surprend, il a une courant digne d'une grande rivière de rafting. Je vois l'eau, la mer filer vers l'Est à une vitesse impressionnante. Le courant rencontre la mer et forme des vagues, je reste ébahi. Je regarde un long moment cette rencontre de deux courants violents, il est connu ici, le Raz Blanchard. Tu plonges là , deux minutes plus tard, sans un mouvement, tu fais un kilomètre. Wouahouuuu!
Jean-Yves
Oh c'est beau, je suis d'accord avec lui, il,s'arrête très souvent prendre des photos, c'est bon signe. Le bain hier soir, non pas dans la mer, dans la baignoire, lui a fait du bien. Il est comme au premier jour, hum pas tout à fait! Il n'arrête pas de coller de la bande autocollante sur ses pieds mais ça ne le ralentit même pas. Je crois qu'il le fait exprès pour que l'on croit qu'il est normal.
Et ça y est, on a tourné à gauche, c'est la descente vers le Mont. À nous deux Archange Gabriel...
Commentaires
Salut l'ami !
Enfin le soleil et des paysages superbes ;)
Bon courage pour la fin de ton périple !!
Des bises à vous 2
Ma
Très heureuse d'avoir pu t'accompagner un bout de chemin avec Arlette. Moment de partage, de détente et de rigolade super agréable et très enrichissant. Si tu repasses à Cherbourg, fais signe aux jeunettes. Bon courage pour la fin en espérant que le soleil t'accompagne jusqu'au bout du voyage. Bon vent et au plaisir de rencontrer à nouveau SUPER JEAN-YVES. Bises de Cherbourg