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GR 5 - BIVOUAC DU 20 juillet à Abbévilliers

Grand beau malgré l'orage de cette nuit, 20°, 72% d'humidité.

Pas très bien dormi cette nuit, pas moyen de rentrer sous le duvet, tellement il fait chaud et attaque de moustiques, alors bagarre toute la nuit.

Départ à 6h50. Tiens, premier jour où les pieds se mettent en route de suite sans douleur, sans grimaces. Enfin, ça, c'est moi, les grimaces!

Après avoir traversé une autoroute, une voie ferrée et le village de Brevilliers, je prends une jolie montée, mi-bois, mi-champs et je cherche l'eau qui coule car je l'entends. C'est quand même bizarre car le bruit est hyper régulier. Je finis par le chercher en l'air mon ruisseau. Une belle ligne à haute tension qui grésille avec l'humidité. J'en ris tout seul, vu le temps que j'ai mis à comprendre.

Depuis un moment, je sens une odeur bizarre, assez forte, qui prend au nez. Normal, je suis entouré de colza bien mûr.

Alors ma pause se fera à la boulangerie de Châtenois-les Forges où ils fabriquaient des lames de ressort, me dira une vieille dame que j'accompagne un peu sur le chemin de sa maison avec son caddie.

Je traverse la base de loisirs de Montbéliard et avec la plage, je me voyais déjà en haut de l'affiche, en dix fois plus gros que n'importe qui. Stop, stop, Charles! Non, simplement à Nice! Du coup, je m'installe à la buvette et parlerai avec deux futurs marcheurs du tour du monde...

Je repars et surprise, je vais longer le canal de la Haute-Saône. C'est beau. Je regarde les ablettes qui gobent. Au loin, un bateau accosté à un ponton, avec du monde à côté. Bonjour, quelques mots échangés et Nathalie, la mousse du capitaine, m'invite  pour l'apéro. Je monte à bord. Apéro, repas, café et rires au menu

Bateau Haute Saone.JPG

Sylvain, Claude, Maryvonne, Nathalie

Je n'ai pas de chance, Maryvonne et Claude sont de Seyssel, dans l'Ain. Alors apéro avec un petit Seyssel cuvée spéciale, la vie n'est pas belle, au bord de l'eau?

Une rencontre simple, pleine de charme et conviviale, comme si on se connaissait depuis longtemps. Sylvain, le capitaine de l'Eden, fera un bout de chemin avec moi au moment du départ. Nathalie, ne cherche pas, j'ai retrouvé mon appareil photo dans mon sac. Hé! Maryvonne, quand tu dis : "t'as un gros sac!", évite de me regarder droit dans les yeux, c'est pas moi le sac!!!

Merci à vous tous pour ce merveilleux moment! Et mille sabords, à l'abordage....

En repartant, je suis tellement bien que je décide de faire une double étape. Je pousse mes cannes et les bâtons. 20 km de plus en 2h45... bilan, un peu moins de cinquante, ça promet! Me voilà juste à côté de la Suisse et pas de fontaine dans le village, pas de douche ce soir... enfin, ils vont fuir les moustiques!

Jean-Yves

PS : En fait, ce soir, c'est chez les pompiers de Abbévillers que je prendrai ma douche. Eux, ils ont de l'eau chaude et super sympas, comme des pompiers, quoi!

pompiers abbevilliers.JPG

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