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  • Encore chez les Cathare

    Mercredi 1 août 2018, de l'Escale à Comus
    9° jrs, 28°, heu 35 km, 7h15, couvert et grand ciel bleu.

    Aller pfffff, dès le départ épisode chenille... Je coupe une branche et c'est parti pour la forêt de Picaussel. Le nom d'un Maquis de la dernière guerre, d'ailleurs le village en a fait les frais...
    Je monte ce matin et ce sera tout la journée comme cela, je passerai un col à 1352m, la montagne quoi.
    Apres la première montée, j'arrive sur le Plateau de Sault qui est à 900m. Des cultures prennent possession de tous les espaces. De la céréale, de la patate, foin, etc...et quelques maisons éparses. Tu veux être tranquille viens par là.
    A la fontaine, je rencontre un couple d'agriculteurs et après des poignets de mains et quelques échanges je tourne à droite.
    Je vais attaquer quinze kilomètres de crête pour passer de 873m à 1352m. Montée assez régulière mais avec au milieu une rampe en plein soleil qui vaut son pesant de cacahuètes.
    J'aperçois le Château de Montségur au loin sur son piton, mais lui c'est demain.
    Il me faut encore redescendre sur le petit village de Comus, après une halte aux refuges des Gardes.
    Au col du Boum, je verrai le plat du boum, on se croirait au Plateau des Gliéres en Haute-Savoie.
    Chose exceptionnelle, je rencontre quatre randonneurs qui font le chemin en sens inverse, c'est les premiers. Quand à moi il me reste trois jours pour rejoindre Foix.
    Aller demain descente dans les Gorges de la Frau....

  • Les chenilles Cathares

    Mardi 31 juillet, de Quillan à l'Escale
    8° jrs, 27°, 30km, 7h45, beau temps, quelques nuages et un peu de vent.

    Départ aux aurores, facile dans une chambre d'hôtel de se préparer. Encore une fois la dénivelé est des le départ. Jusqu'à Ginoles, le terrain est à découvert et je profite de la fraîcheur du matin.
    Mais là, ça va vite se gâter, c'est des forêts de buis. La Pyrale est là, mise à part qu'elle mange tout, elle envahit tout. À partir du moment où les arbres font une voûte, même très haute, elle pend au bout d'un fil en plein milieu du chemin. Il n'y a pas une chenille de temps en temps, mais des centaines de milliers ( j'espère que la photo donnera bien, mettez vos lunettes ). Elles forment des rideaux de fil et je suis obligé d'avancer avec une branche de deux mètres tendue à bout de bras devant moi. Mais malgré cela, je suis couvert de fils et de chenilles. C'est plus que désagréable, et très pénible car il y en a vraiment partout. À partir de quand cela devient catastrophe naturelle pour les buis mais aussi pour les autres essences car elles sont partout...?
    A Nébias, je prends pied sur un plateau à environ 600m et retrouve pleins de champs cultivés.
    Nebias - Puivert, je shunte le bois, j'en peu plus je reste à découvert. Le Château de Puivert est magnifique, un donjon dressé sur la ligne de crête. C'est dans ce château que se réunissaient les plus grands troubadours au 12° siècle. Il y a même pas un cafe ici, juste une brasserie, un peu tôt.
    Je poursuis un peu et café au lac à la sortie du village. Je m'avance un peu car l'étape de demain est un peu longue.
    Je longe à gauche un aérodrome avec des départs de planeurs et à droite un champs de soleil, magnifique. Ça va pas durer.....
    Put..., de chenilles, je rejoins l'Escale en traversant des multitudes de rideaux en soie. Cela me mets les nerfs en pelote. Ce soir douche au robinet du cimetière et dodo sous l'abris de l'église, ça va je suis protégé....