GR 5 - BIVOUAC DU 08 août à Val d'Isère (08/08/2013)

Tout bouché, 14°, 60% d'humidité

Pas très envie de partir, car il faut que j'enfile directement le poncho. Je me mets en route mais la météo à venir n'est pas très bonne pour aujourd'hui, mieux demain.

Je rejoins le Lac de Tignes pour récupérer le GR et je commence à grimper sur le chemin qui s'élève rapidement au dessus du barrage de Tignes. Il se met à pleuvoir pour de bon et les bourrasques de vent font voler le poncho. La surface du barrage est complétement brouillée par Eole. J'observe des marmottes sorties de leur trou, avec leurs petits et d'un coup de sifflet puissant et bref, tout le monde rentre à l'abri, sauf moi!

Je passe à côté de l'Altisurface de la Tovière,  la vue de Tignes disparait et je ne vois toujours pas Val d'Isère.

Je tombe nez à nez avec une horde de chevaux, plein de poulains, ils sont en plein milieu du chemin. D'un seul coup, la plupart part au galop, sauf l'étalon qui me fait face, du genre Percheron. Je passe sur le côté, pas trop fier. Il avance vers moi, je fais un geste avec les bras en continuant de passer. Tous ceux qui étaient partis un peu en avant reviennent auprès de l'étalon. Ils sont beaux mais je ne voudrais pas qu'il prennent ma présence pour une menace. Je file à l'anglaise au trot.

Je suis sur les pistes de ski et déboule sur le haut de la station. Un joli sentier me fait descendre rive gauche de l'Isère que je vais suivre jusqu'à Val. Je dépasse le village, direction le Col d'Iseran. Un craquement et je reprends la pluie.

Allez, demi tour, je vais faire le point sur la météo. Il me faut 6h pour atteindre la Maurienne. La météo annonce la même chose qu'hier : orage. Et le col de l'Iseran est à 2764m. Je vais attendre un peu, en profiter pour manger un bout.

Ca se bouche de plus en plus, je reste là, tant pis, je passerai demain, ils annoncent "soleil". Vers 16h, les rayons du soleil donnent un peu de lumière mais de gros nuages restent accrochés au relief.

Je fais les magasins un par un et demain, je change de vallée.

Jean-Yves

17:58 | Lien permanent | Commentaires (0)