GR 5 - BIVOUAC DU 03 août aux Houches (03/08/2013)

Pluie orageuse, 19°, 76 % d'humidité

Merci à Bruno et son équipe du refuge d'Anterne 'Alfred Wills" 2089m

Benoit et son equipe.JPG

Un accueil génial, empreint d'humour et de bonne humeur, Merci.

J'ai dormi sous la tente, partagé une fondue aux deux fromages (recette du chalet, il faut monter pour goûter) avec des randonneurs. On a bien rigolé avec Annie, Gaëlle et Eric.

Eric Gaelle Annie bivouac du 0208.JPG

Bruno nous a même rajouté du fromage en cours de route. Oui, oui, avec Eric, on a tout fini, slurp et pour finir le pousse café offert par le patron.

Troisième fois que je mets le réveil, je veux partir à 6h. Dans la nuit, quelques gouttes viennent frapper à la tente. Mince, je croyais que c'était prévu pour dans la soirée, les orages.

Allez, c'est l'heure, pas d'eau qui tombe, j'ouvre et mets la tête dehors. A droite, au Nord, c'est clair, au dessus, c'est noir de chez noir, à gauche, je ne vois pas. Je démarre avec quelques gouttes et j'enfile le poncho, le parapluie sur le sac car j'ai des rafales à 60km/h. Et je vous le donne en mille: de face, dans la montée, avec la voile sur le dos, il faut pousser sur les quatre cannes.

J'arrive au col d'Anterne et tout disparait. Il va faire très beau. J'avoue, jusqu'au col, la tête sous le chapeau, j'ai quand même fait deux trois photos.

Au col, je passe en mode soleil et je vais profiter de cette solitude et de ce calme pour rejoindre le refuge de Moëde, un café, s'il vous plait?

Allez, prochaine étape, le Brévent, 2525m. Au programme, descente dans les gorges et rencontre avec la flore. Une multitude de fleurs de toutes les couleurs, un dégradé de rouge à violet, des jaunes petites ou grandes, des rhododendrons fleuris et des fleurs blanches. J'ai cru arriver chez les Apaches. On dirait des plumes, c'est dans un endroit humide, elles sont toutes regroupées, c'est fabuleux.

Je quitte cette étape pour retrouver une flore plus rase et de finir sur la pierre du Brévent. Putain, qu'il est beau ce Mont-Blanc, je l'ai là juste devant moi, majestueux!

Après une pause, j'attaquerais la descente de 1500 m, jusqu'au Houches, mes jambes sont un  peu fatiguées, il fait chaud et ça bourgeonne.

Jean-Yves

 

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