GR 5 - BIVOUAC DU 28 juillet aux Rousses (28/07/2013)

Couverture nuageuse beurk, 20°, 60 % d'humidité.

Merci au TY NORDIC, l'hôtel restaurant d'Olivier et Nathalie pour leur accueil et la douche salvatrice.

Réveillé de très bonne heure par une voiture, alors en avant, je distingue plus que je ne vois le balisage, le gris sombre des nuages ne m'aide pas. Et de plus, je rentre dans la forêt, il est où le loup?

En arrivant à la Chapelle-des-Bois, je sors de l'alpage et les quelques gouttes tombées font ressortir l'odeur du foin. Hier soir, ils ont travaillé tard pour faire les bottes de foin et les charger sur les remorques, la météo a annoncé du grabuge.

Je poursuis par un chemin carrossable et je quitte le GR de la carte, je vais vers Bellefontaine en passant au dessus d'un joli lac.

Les ennuis commencent là. Plein de GR et des directions différentes, dont une vers Morez. J'ai rien à faire là-bas, moi. Allez, je reprends le GTJ, un autre sentier qui croise le GR 5 plus haut. Et voilà, perdu je suis, enfin, pas tout à fait mais sur ma carte aux 100 000, je suis sous mon pouce.  Je prends un azimut par défaut et décide de retomber sur la route pour enfin reprendre mon GR.

Je monte la route et je croise un couple de vététistes et j'entends Thionville! Ce sont des Lorrains qui habitent les Rousses. Rendez-vous pour cet après-midi, je suis invité. Ils sont bien ces Lorrains. Adeline, Jean-Baptiste et Zoé, leur petite fille. Même si Adeline a un VTT à pile, ça ne l'empêche pas de tirer Zoé dans la remorque et que fait Jean-Baptiste pendant ce temps-là?

Je n'aurais pas dû, le GR suit les pistes de ski de fond. Ce sont des pistes carrossables, faites en gros cailloux. Attention les pieds, ils vont recevoir et ils ont reçu.

GR 5 EN ALLANT AUX ROUSSES.JPG

Jamais plus je ne reviendrai à pied ici pour le GR 5, paradis du VTT, sûrement, mais pas du marcheur. 20 km sur ces chemins en pierre ou goudronnés, j'aime pas. De plus, je ne vois rien, un bout de piste qui tourne au loin et de part et d'autre des grands sapins et ça recommence. La fin sera laborieuse pour ma tête et mes jambes, ça n'en finit plus.

Oui, je suis au chaud et à l'apéro.

Jean-Yves 

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