GR 5 - BIVOUAC DU 26 juillet à Les Hôpitaux-Neufs (26/07/2013)

Un léger voile nuageux, 18°, 69% d'humidité

6h00, premiers pas, c'est agréable, tout dort encore sauf les bêtes dans les champs et les taons. Je traverse encore des alpages et la montée, ce matin, ce sera au passage "Les Dames des Entreportes".

Superbe, ce matin, c'est sauvage, pas un bruit industriel, rien. Le calme, les cloches, un peu le vent dans les cimes des arbres et le bourdonnement incessant des abeilles dans les sapins.

Je n'apercevrai même pas Pontarlier, à moins de trois kilomètres et rejoindrai directement le fort supérieur du Larmont. Quelle vue, plongeante sur le Château de Joux et le village d'en bas.

Je descends par l'ancien GR 5, le chemin aux cinq cent marches, il arrive au même point que l'autre. Et le drame, pas un bistrot, rien, il fait chaud, mais il faut que je monte au village, Les Fourgs, qui porte bien son nom lui. Je mangerai là-haut, car ici, c'est un croisement routier, au fond d'une cluse, ça fait un potin terrible.

Encore une montée au calme dans les alpages et la forêt de grands sapins. Je vise l'église car le café est souvent juste à côté et de plus le GR m'y dirige. Pas de bol, 500m à gauche, ouf, le GR passe devant, pas de détour. J'avale des protéines animales, fais une bonne pause et mes pieds m'entrainent sur la suite du chemin.

Merçi pour le détour et la montée, juste pour la petite chapelle, ça monte encore, ça finira bien par descendre un jour.

Retour sur la route un peu avant les Hôpitaux-Vieux et je vois le GR qui fait encore une pirouette. Je file tout droit, je finirai les derniers kilomètres dans la chariotte d'un autochtone qui s'est arrêté spontanément. Oui, je suis fou de marcher par cette chaleur. Ce sont trois kilomètres que je ne ferai pas à pied aujourd'hui. 30m de gagné, en fin de journée, je vais un peu moins vite.

Je m'arrête boire un coup au café et mes voisins de table, Vivianne et Daniel, engagent la conversation. Merci à Daniel qui m'offrira à boire. Il y a encore des gens sympas.

Vivianne et Daniel, les hopitaux vieux.JPG

Demain Mouthe, j'espère que le surnom de la petite Sibérie française est bien réel.... Je vais pouvoir respirer.

Jean-Yves 

 

 

17:08 | Lien permanent | Commentaires (1)