GR 5 - BIVOUAC DU 25 juillet à Les Alliès (25/07/2013)

Beau mais déjà des nuages, 20°, 81% d'humidité

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Visite du temple bouddhiste ce matin, pas de chance il faut passer à la tondeuse, la robe orange sur l'épaule.

Il ne me manquait plus que mon bol chantant tibétain, pas de bol c'est Paul qui a mon bol, mais coup de bol, j'ai échappé à la coupe au bol, un mantra sur l'épaule et un bol de thé, pour préparer l'"aubol". Je vais y rester deux mois ici.

 

Je pars à 6h30, à la fraîche, tu parles, il fait déjà 20°, je monte dès les premiers mètres et je m'élève assez rapidement. Derrière moi, je laisse les bruits des frontaliers qui,sur la route, sont comme enfilés sur un collier de perles, je ne vois pas le fermoir.

A travers le bruit des voitures, je commence à percevoir des sons de cloches. Je monte aux alpages. Un mouvement de terrain à passer et hop, au pays des carillons. A chaque champ,  les cloches des vaches jouent leur son mélodieux, non Paul!!! C'est pas des bols qu'elles ont autour du cou. Toutes ont leur cloche autour du cou, à priori, point de gens que ça dérange ici.

Je vais rester dans les alpages toute la journée, suivre les bornes de la frontière avec l'Autriche et repasser en France pour finir.

Je pourrais presque me croire sur le Plateau des Gliéres en Haute-Savoie. En bas, quelques fermes de çi de là, tout autour de l'herbe bien grasse et de part et d'autre du plateau, des sapins qui suivent le relief qui se redresse. Que des vaches, j'entendrai et les odeurs de la montagne accompagnées de celles de la ferme.

Je regarde le ciel. De gros nuages se bousculent pour pousser son voisin mais j'ai encore du temps. Alors aujourd'hui, grande étape. Dans 5 jours, je vois le lac.

Oui, c'est pas l'Autriche, c'est la Suisse. Ca fait plaisir, un qui suit, et un autre qui a pris son atlas pour savoir par où je passais.... Pauuul réveeeiiilll!!!

 Ma belle coupe de cheveux, juste une tondeuse dont le réglage de la hauteur du sabot est défectueux, première passe à 27mm, le plus haut et voilà le travail, heureusement que j'ai pas commencé avec le 3 mm, je me pelais le crâne. Oui, Paul, dis à Marianne que d'ici Nice je ne ressemblerais plus à un évadé.

Tendres amitiés à eux deux, des amis d'Annecy...

Jean-Yves

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