GR 5 - BIVOUAC DU 15 juillet au Col du Markstein, 1179 m (15/07/2013)
Grand bleu, 15°, 65% d'humidité
Avant de commencer, merci à tous ceux qui lisent le blog, laissent des commentaires. Je ne peux pas répondre sur le trajet mais je vous lis quand même et c'est réjouissant. N'hésitez pas à laisser votre adresse mail afin qu'à la fin de la marche, je vous donne quelques nouvelles. Merci encore.
Hier soir, camping dans la verte. J'ai juste monté la moustiquaire car il y a plein de moucherons ici. Ce matin, je plie bagages et démarre à 6h46, direction le Hohneck, 1363m, par les crêtes. Je m'arrête au Col de la Schlucht, atchoum.
Je rentre boire un café et serai invité à finir le petit déjeuner d'un couple charmant de randonneurs, puis avec les charmantes voisines que je retrouverai peut-être sur le Grand Ballon demain. On taille un peu la bavette...
Arrivé sur le Hohneck à 10 h. Je prends une pause et avec Dany et Christian, une belle discussion commence.
Echange de photos et je repars sur les crêtes. Il fait beau, je reste en haut.
Quelques cumulus de beau temps se forment à partir de 13h et ils ont la bonne idée de se donner la main pour faire de l'ombre, c'est agréable pour marcher.
Snif, Snif, vous ne sentez pas? On dirait une chaussette très parfumée, snif, snif, pouah....
Je regarde la carte, eh oui! Devinez quoi? La ville de Munster se trouve sur ma gauche et à droite Gerardmer avec son grand lac. Mais non, je plaisante, ça ne sent pas le Munster, mais j'en mangerai bien là avec mon café!
De nouvelles traces sont apparues sur le sentier. Pas du chevreuil, pas du cerf, ça y est : du chamois, avec les bords extérieurs tranchants et un petit coussinet sur l'arrière. Ah! un petit cul blanc derrière un sapin, je ne peux pas me tromper, il ressemble au mien... Pfff!
Il est temps de casser la croûte. Tiens, au col. Une équipe de passionnés allemands de planeurs de modélisme font voler leurs élégants planeurs. Je reste avec eux presqu'une heure, je souffle et vole...
Je traverse des alpages superbes avec des passages à travers des clôtures électrifiées, une espèce de chicane en bois.
Les vaches ne peuvent pas passer, moi non plus! Mon sac ne passe pas, lol... Acrobaties, escalade, rouler-bouler, tout y passe... Oula, une vache avec un gros paquet qui pend entre les jambes. Mon papa m'a dit que ce n'était pas une vache... Je lui caresserai la tête à Monsieur, calme il était. Non! Pas mon père, le taureau...
Allez encore deux heures sur les crêtes et au lit. Hum, ça sent l'altitude aujourd'hui, je navigue entre 1138m et 1363m sur les crêtes, ça hume bon!
Jean-Yves
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)