GR 5 - BIVOUAC DU 07 juillet à Rhodes (07/07/2013)

Grand Bleu, vent d'Est fort, 24°, 44 % d'humidité.

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Il est des croisées de chemin bizarres quand même! Je n'aurais jamais pensé entendre la Sidi-Brahim (le chant des Chasseurs) dans l'église de Marsal. Invité par Marie-Laure et Didier à dormir chez eux. Le soir, nous sommes allés écouter de la musique de la cavalerie. Du classique, du rock, du jazz.. et une ou deux musiques militaires...

Réveil? A 10H30, petit déjeuner préparé par mes hôtes, digne d'un grand hôtel. Dommage que le GR 5 ne fait pas une boucle, je repasserai c'est sûr... Je suis même parti avec le casse-croûte du midi : melon, sandwich et fromage à la mirabelle...

Merci à vous deux et si votre maison est sur le GR 5, il doit y avoir une raison.

Allez, 11h30, je mets les jambes en route. A mes côtés, Marie-Laure en Flip Flop et Didier pieds nus. Ils m'accompagnent jusqu'à la croix, puis jusqu'au sommet de la côte. Je leur fais envie, ils sont à deux doigts de tout larguer et venir avec moi... mais après les embrassades, chacun sa route, chacun son chemin...

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Ce n'est pas le bon chiffre, 90, vous devriez lire! 90% de bitume, étape de goudron, mais où sont les chemins? Que des routes et encore des routes... Je comprends pourquoi le balisage est inexistant, aucun randonneur sensé se lance dans ce coin-là ou alors en vélo, génial, mais à pied!!!

Heureusement que le vent d'Est me vient de face, car avec la chaleur de là-haut et celle d'en bas, je me croirais dans un four position rôtissoire. Non, je ne suis pas embroché.

De plus, je reprends la "topo" car pas moyen de laisser la carte dans le sac. J'ai voulu prendre léger alors j'ai des cartes au 1/100000 (1cm=1km), nous dirons donc, pas très précises. Beaucoup d'intuition, il faut, la force toujours avec moi je prends, une carte au 1/25000, tu prendras pour ici.

Aujourd'hui le vent me dépose énormément de senteurs. La plus agréable, le foin fraîchement coupé avec une pointe d'anis. Ces espèces de grandes ombellifères qui coupées embaument l'espace de l'odeur du Ricard, de l'anis pardon! La plus mauvaise, l'odeur nauséabonde d'une bête morte quelque part loin devant.

Après cette demi-journée de repos, j'ai mis la poignée des gaz à fond. Environ sept heures de marche, ben à peu près 40 km. Les Vosges m'appelent, je ne suis pas attaché comme Ulysse, moi... les sirènes des Vosges, heu c'est plutôt les sucreries...

Jean-Yves

PS : oui, Marie-Laure est blonde et alors... et alors...pffff

 

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